Est-on réellement le créateur de sa vie ?
Est-il possible de changer sa vie ?
Comment être positif lorsque nous sommes face aux épreuves de la vie ?
Sommes-nous tous dans une prison intérieure (travail, famille, maladie, etc.) ?
Modérateur : Daniel Gramme (herboriste naturopathe), auteur du livre autobiographique « De l’ombre au soleil« .
Date : samedi 2 août à 14h30
Lieu : salle de conférence de la Boutique santé, Rue Morchamps 40 Seraing
Tarifs : 5 €
Réservation souhaitée : 043382833
(Pour les personnes intéressées, on pourra souper ensemble dans un resto)
Surmonter une épreuve : ce que la résilience nous enseigne
La résilience est un phénomène psychique double qui recouvre à la fois la capacité de résister à un traumatisme et celle de se reconstruire ensuite. Mais c’est un véritable défi. Décrite par le psychiatre Boris Cyrulni notamment à partir de l’observation d’enfants ayant survécus aux camps de concentration, la résilience est un concept souvent mal compris qui n’est ni une guérison ni la négation de ce qui est advenu.
Un des enseignements à tirer des travaux de Boris Cyrulnik, c’est que nous pouvons tous être des facteurs de résilience pour les personnes en souffrance que nous rencontrons. Il n’est jamais inutile de prononcer les mots qui restituent à l’autre son identité au-delà du malheur… pour un jour retrouver la possibilité du bonheur.
L’importance de savoir demander de l’aide lors d’un moment difficile
Mais quand est-ce qu’il est nécessaire d’appeler à l’aide ? À partir de quand puis-je m‘autoriser à demander de l’aide ? La question est mal posée car la réponse est “toujours“. Petit ou grand problème, peu importe, seul le recul vous permettra de juger ce que vous avez traversé. Ce qui est important c’est de ne pas rester seul avec ses problèmes et sa souffrance. Sinon, elle vous mine.
Demander de l’aide, c’est se tourner vers ses proches quand c’est possible (quand le proche est en mesure d’aider et de ne pas s’écrouler à son tour par exemple) et ce n’est pas forcément demander beaucoup. Un peu d’écoute suffit souvent. Ce n’est pas de la force que de vouloir affronter une situation seul, c’est au contraire se refuser un accès à une source d’énergie, par orgueil bien souvent. En effet, le simple fait de se confier est déjà un état d’esprit, une démarche active, une réaction, le contraire de l’anéantissement.
Parler pour surmonter les épreuves et les « priorités » de la vie
Quand les proches sont loin ou disparus, quand ils sont fragiles eux-mêmes, il ne faut pas hésiter à se tourner vers le milieu associatif lorsqu’on traverse une épreuve de vie difficile ou encore vers les groupes de parole, les associations de malades…
Enfin, il ne faut jamais s’interdire de demander l’aide d’un spécialiste : médecin, psychologue, psychothérapeute… Ils seront disponibles pour écouter vos problèmes et vos souffrances.
Vous pouvez choisir d’écrire au lieu de parler et d’exprimer votre souffrance à travers l’écriture. C’est un excellent remède lorsqu’on traverse une période compliquée, que l’on est triste ou que l’on souffre, sans avoir forcément envie de parler. Cela permet d’évacuer ses pensées et de prendre du recul par rapport à ces dernières, en les relisant plus tard. De plus, écrire entraîne une action, un agissement concret et vous sort de la passivité.
En résumé : nous connaissons toutes et tous des moments difficiles. C’est le propre de l’existence. Pour s’en sortir, il faut essayer, sans cesse. Essayer de faire preuve de résilience, d’être capable de rebondir, se dépasser et se reconstruire, se réinventer. Accéder à un nouveau statut, où nous sommes plus forts, plus expérimentés, plus lucides de nos forces et nos faiblesses. Et surtout, essayer de demander de l’aide à des proches ou des professionnels, sans avoir honte. Personnellement j’ai écrit un livre qui s’intitule « De l’ombre au soleil » et qui traite de ce sujet via le prisme de mon expérience personnelle.
Ce sera le thème du groupe de partage de ce samedi 2 août 2025. En espérant vous y voir nombreuses et nombreux !