Une équipe de scientifiques américains a mis au point une méthode qui prédit votre espérance de vie avec l’Omega 3 Index en anglais ou Indice Oméga 3 en français. Explications :
La carence en Oméga-3 dans nos globules rouges est un marqueur de notre état de santé…
… Oui, un marqueur prédictif de votre état de santé.
Si vous n’avez pas assez d’omega-3 dans votre sang, votre espérance de vie se réduit d’année en année.
C’est un sujet qui a fait l’objet d’études scientifiques mondiales, surtout aux Etats-Unis car il se révèle fondamental pour la santé.
Les chercheurs sont partis du constat que nous (comprendre les européens et les américains) avions un gros déséquilibre : nous n’avons pas assez d’Oméga-3 dans nos globules rouges.
Les Oméga-3 représentent la 5ème motivation de publications scientifiques au niveau mondial, c’est-à-dire 50 000 publications par an.
Quand on parle d’Oméga-3 on parle d’EPA et de DHA. Ce sont des huiles polyinsaturées que l’on trouve essentiellement dans les huiles de poissons. Ça a son importance, vous allez comprendre.
Ce manque en Oméga-3 a des conséquences très importantes. C’est la cause de toutes nos maladies inflammatoires comme:
- Les maladies cardiovasculaires
- L’asthme
- Les polyarthrites
- Les maladies coeliaques
- Le diabète de type 2
- Les problèmes d’eczéma
- Les infections urinaires
- Le leaky gut ou intestin poreux
- Le dérèglement de notre système immunitaire
- La dépression, post-partum après la naissance ou à la ménopause
En réalité, la liste est longue,… trop longue.
Ainsi, il faut imaginer que cela impacte aussi le cerveau. Alzheimer et Parkinson rentrent donc dans ce champ d’études.
Alors pourquoi étudier l’impact des Oméga-3 sur notre santé ?
Les chercheurs estiment qu’un bon niveau d’Oméga-3 divise par 10 la mortalité liée à un infarctus.
Les Eskimos ou les Japonais, grands consommateurs de poissons frais, ont des indices d’Oméga-3 mesurés dans les globules rouges à plus de 10%.
Pour être en bonne santé, il faut un indice supérieur à 8 %.
Pour les séniors, il est recommandé d’avoir un indice de 12% d’Oméga-3 dans le sang.
Les Oméga-3 et les Oméga 6 sont les briques essentielles de nos cellules.
Plus nous avons d’oméga-6 dans la membrane, plus la membrane est fragile, c’est pourquoi le corps répond à ce déséquilibre en y mettant du cholestérol.
C’est en 2004 que les recherches sur le concept d’Omega Index par les Professeurs Williams Harris aux USA et Clemens von Schacky en Allemagne (1) ont abouti à une publication (2) qui révolutionnera la vision de la santé mondiale.
En effet, aux Etats-Unis qui sont toujours en avance sur nous, l’indice Oméga (Omega Index en anglais), c’est-à-dire la mesure du taux d’Oméga-3 dans le sang, remplace aujourd’hui la mesure du taux de cholestérol.
Pour faire simple, la nourriture industrielle que nous avalons est très riche en Oméga-6. Ces derniers sont bons pour le corps MAIS il faut qu’il y ait un équilibre avec le taux d’Omega-3, soit 1 pour 1.
Or, aujourd’hui, on le sait, nous sommes tous à 1 Omega-3 pour 20 Omega-6 !
Les Oméga-3 sont de “bonnes” graisses. Le corps les stocke. Il puise ensuite dans ce stock pour donner de l’énergie. Notre cerveau est ainsi rempli d’Oméga-3. C’est pour cette raison que le DHA est également appelé acide cervonique. Il en consomme énormément…
La nourriture, c’est vrai, accentue ce manque en Oméga-3, mais aussi certaines situations de la vie.
Ainsi une femme enceinte ou parturiente (c’est-à-dire qui vient d’accoucher) et qui allaite son bébé a besoin de beaucoup d’omega-3 ; si elle n’en a pas assez pour son bébé, son organisme va en prendre dans le cerveau. La carence arrive très vite et c’est la fameuse dépression post-partum, le “baby-blues” puissance 10 !
C’est pour cela que nous disons que l’Omega Index est prédictif de notre état de santé.
Car la mesure du taux d’oméga-3 dans le sang est beaucoup plus fiable que celle du cholestérol sur cet état de santé.
Comment mesurer le taux d’Oméga-3 dans le sang ?
Il n’y a pas de moyens intuitifs pour découvrir notre taux d’Oméga-3. Nous ne pouvons pas le deviner.
C’est d’ailleurs pour ça que c’était mis de côté par la recherche scientifique pendant des années.
Il a fallu des pionniers comme le professeur Bill Harris pour mettre en avant l’importance vitale d’avoir un bon niveau d’Oméga-3 dans le sang.
Le seul moyen de connaître son taux d’Omega-3 est donc de faire un test.
Certains laboratoires en France et en Belgique proposent la mesure des acides gras érythrocytaires mais aucun n’est aussi facile et précis que celui du professeur Bill Harris, dont l’alerte sur les carences en Oméga-3 a été pionnière.
Sources:
(1) The Omega-3 Index: a new risk factor for death from coronary heart disease, Preventive Medecine 39 (2004) 212-220
(2) Omega 3 world map:Progress in Lipid Research 95, 2024
Le Dr Thomas Erpicum, docteur en biochimie, qui se consacre depuis 27 ans à l’étude de l’équilibre des oméga-3 dans le sang, et à la manière dont l’alimentation animale et humaine peut contribuer à le rétablir interprétera pour vous le test au cours d’une consultation d’un quart d’heure par téléphone. C’est le spécialiste européen de ce test.
C’est important de bien comprendre les résultats et d’agir en conséquence.
Il va donc non seulement vous aider à comprendre les résultats mais aussi vous aider à poser les jalons pour rétablir votre oméga-index !
Prix : 50€ (ce prix contient le test et l’interprétation du résultat) Avec le code « DAGO5 », vous aurez une ristourne de 5% sur ce montant.
Mail : thomas.erpicum@nutreine.fr
Le Docteur Thomas Erpicum est devenu un ami au cours de nombreuses conférences qu’il a données à Seraing, à Paris, à Saint-Nicolas etc. où je l’ai accompagné.
Daniel gramme herboriste naturopathe