Faut-il prendre des compléments alimentaires ?
Bien sûr, si vous posez cette question à votre médecin de famille ou à une autorité gouvernementale quelconque, la réponse sera immédiate et définitive : ne prenez surtout pas de compléments alimentaires ! Et l’argument suivant vous sera asséné : nous avons une alimentation bien suffisante pour pouvoir y trouver tout ce qui nous est nécessaire. Les suppléments alimentaires non seulement n’auront aucune influence mais pourront même être dangereux pour votre santé ! Ces mêmes personnes trouveront, par contre, tout à fait normal que vous preniez de nombreux médicaments – avec, parfois, des effets « secondaires » terrifiants –, se plaindront de l’explosion des certaines maladies et pleureront pour qu’on réduise le coût des médicaments et des soins de santé( de maladies ), car ceux-ci créent un gouffre financier qui augmente d’année en année. Et la plupart des gouvernements se demandent comment on arrivera à gérer cela dans l’avenir ? Mais qu’en est-il vraiment ?
Quelques exemples de carences
Prenons la vitamine D, par exemple, qui est obtenue par le rayonnement solaire et très peu par l’alimentation. On trouve 1 µg de vitamine D dans un œuf, dans 75 g de beurre ou dans 100 g de maquereaux. Or les besoins minimums sont de 5 µg, ce qui correspond à deux cents unités. Or, pour prévenir l’ostéoporose, on estime les besoins à huit cents unités ou 20 µg. Des chercheurs américains soutiennent que consommer mille unités internationales de vitamine D par jour peut réduire le risque de cancer du côlon, du sein et des ovaires. Prendre un supplément de vitamine D est donc un outil de prévention bon marché car les carences sont très nombreuses. Les seules personnes que j’ai pu observer et qui, jusqu’à présent, n’avaient pas de carence prenaient toutes un supplément de vitamine D. Effectivement, le fait de ne pas avoir de soleil, ou de ne pas s’exposer, ou d’utiliser des crèmes solaires empêchent toute absorption de vitamine D par la peau. Or, rien que pour la France, trois millions de femmes souffrent d’ostéoporose ! Personnellement je prends 4000 unités de vitamine D pour arriver entre 50 et 75 dans la prise de sang.(Je suis à 57)
Mais l’exemple le plus célèbre de carence fut celui de la vitamine C, qui décimait les équipages sur les vaisseaux au long cours. Cela commençait par une fatigue, un amaigrissement, des hémorragies des gencives. Les dents tombaient, les articulations se déformaient et puis la mort survenait pour une partie des marins. Il fallut que James Lind, un chirurgien de la Couronne royale britannique, prescrive, en 1747, après des siècles de désastre, un simple jus d’agrumes à une partie de l’équipage, par rapport à une autre partie, pour observer l’arrêt définitif de la maladie ! On pensait, à l’époque, que l’air de la mer était sans doute la cause de tous ces maux ; une géniale intuition nutritionnelle permit donc de sauver de nombreuses vies.
Les exemples de carences alimentaires restent toutefois nombreux. On estime que la carence en iode est généralisée en Belgique. Or l’iode est nécessaire à la composition des hormones secrétées par la glande thyroïde et le déficit en iode pendant la grossesse, par exemple, peut altérer définitivement le développement du cerveau. Ceci conduisait à des retards mentaux très fréquents dans les régions montagneuses ; l’expression « crétin des Alpes » nous en est restée. Il a suffi de complémenter en iode l’alimentation des mamans pour voir disparaître ces retards très fréquents. Ce tout petit minéral manquant pendant la grossesse avait des répercussions immenses.
À ce sujet, une simple carence en acide folique – la vitamine B9 – pendant la grossesse peut conduire à une malformation de l’embryon et du fœtus, la non-fermeture du tube neural. Une carence en vitamine B12 peut, quant à elle, conduire à des altérations irréversibles du système nerveux. Environ les trois quarts de la population ne reçoivent pas les apports nutritionnels conseillés en magnésium. Un tel déficit entraîne une grande sensibilité au stress qui est lui-même responsable de nombreux troubles et contribue au processus de vieillissement, ainsi qu’à l’apparition précoce de pathologies dégénératives. De nombreuses études indiquent une corrélation inverse entre l’apport en magnésium et l’hypertension ! Et ce n’est là qu’un exemple de la répercussion de la carence en magnésium parmi des dizaines de symptômes, comme l’anxiété, la spasmophilie, l’ostéoporose, etc.
En France, le statut vitaminique, publié en 1986 et 1991, indique que la quasi-totalité de la population reçoit certaines vitamines et certains minéraux en quantités inférieures aux quantités recommandées : 90% de carences en vitamines D et B9, 60% de carences en vitamines C et B2, jusqu’à 90% de carences en zinc et 100 % en vitamines E. La personne qui fume ou boit de l’alcool augmente les risques de carence. D’ailleurs, pour le grand buveur d’alcool, on parle de risque de démence alcoolique, notamment par carence du complexe B. Le stress oxydatif, quant à lui, se rencontre souvent par carence en antioxydants notamment. Une étude, menée en France sur 13.017 personnes durant huit ans, a montré une réduction de 31% des cancers chez les hommes qui avaient pris un supplément antioxydant ! Suite à cela, on a conseillé à la population de manger cinq fruits par jour pour y trouver les antioxydants nécessaires, ce qui ne correspondait pourtant pas à l’étude…
Les omégas 3 préviennent les problèmes cardiaques et influencent grandement le psychisme, dans les domaines de la résistance émotionnelle et de la tendance à la dépression notamment. ( Il existe d’ailleurs un omégas trois émotion ) Ils ont un effet bénéfique sur les articulations douloureuses, sur l’asthme, sur l’ostéoporose, sur la maladie d’Alzheimer ; ils réduisent fortement l’influence néfaste du diabète sur les artères.
La normalisation d’une nourriture carencée
D’après les spécialistes, la carence en omégas 3 est généralisée en Europe ! Les additifs chimiques, utilisés dans la nourriture – colorants, arômes et autres molécules de synthèse –, jouent un rôle de chélateur des oligo-éléments. Le raffinage des céréales enlève pratiquement la totalité des vitamines et minéraux.de plus les fruits et légumes ont une teneur en vitamines et minéraux plus faibles qu’ il y a 50ans par exemple .Le procédé de culture intensive et chimique déséquilibre le sol et les plantes, provoque des carences en éléments précieux. L’homme moderne est surmené ; il subit une pollution qui augmente sans arrêt. L’usage de la pilule contraceptive abaisse le taux de beaucoup de vitamines. La plupart des élevages européens sont nourris avec du soja transgénique de culture intensive. La législation européenne autorise tout cela ! Et le consommateur ignore qu’il mange du transgénique à travers son alimentation, sauf dans le cas de l’alimentation bio, bien entendu, où le transgénique est formellement interdit.
De plus, les Français consomment sept fois moins de légumes secs qu’il y a cinquante ans. Or ces dernier sont une mine d’or nutritionnelle. La densité micro-nutritionnelle de notre alimentation est trop faible par rapport aux calories consommées. Les femmes, par exemple, consomment, en moyenne, 1.800 calories par jour pour un apport de 225 mg de magnésium, or il en faudrait 330 ! Cette même nourriture apporte 9,55 mg de fer – or la quantité recommandée est de 18 mg, etc.
Pour un apport correct de magnésium, par exemple, il faudrait donc manger 3.360 calories par jour. Je pense donc vraiment que, pour garder une bonne condition physique à tout âge et surtout pour permettre un vieillissement agréable et performant, une supplémentation est indispensable. L’alternative me paraît claire : soit on assistera à une multiplication des pathologies avec les médicaments qui les accompagneront, soit on préviendra la plupart de celles-ci non seulement par une bonne alimentation, mais surtout par une bonne supplémentation. Et puis d’ailleurs, qu’est-ce qu’une bonne alimentation ? Ne nécessite-t-elle pas souvent le conseil de spécialistes pour être bien équilibrée ?
Pour ma part, je ne prends plus de médicaments depuis 1977, mais j’utilise chaque jour des compléments alimentaires. Pour de multiples raisons, je suis, par exemple, en carence de vitamine D et seule une supplémentation m’a permis de retrouver un dosage évitant décalcification, ostéoporose douleurs articulaires, fractures de la hanche et autres maladies dégénératives.
Le jeudi 5 août 2009, j’eus la surprise d’entendre à la RTBF que, sur vingt-deux recherches sur le cancer financées par le gouvernement, aucune n’avait trait à la prévention ! La recherche est uniquement pharmacologique, dans le seul et unique but de découvrir un médicament anti-cancer. Voilà sans doute pourquoi on tourne en rond depuis cinquante ans ! La recherche va toujours dans le même sens : comme il faut des profits à la clé, il faut absolument trouver une molécule brevetable. C’est un peu comme si on cherchait à trouver une autopompe plus efficace pour combattre les incendies, en omettant de prendre les mesures préventives pour éviter qu’on ne les allume.
Comment choisir un bon complément alimentaire ?
Dans les cas de pathologies spécifiques, des plantes ou des compléments particuliers pourront agir dans une direction précise. Par manque de place, nous ne parleront cependant ici que des compléments qui sont utiles pour tout le monde. Idéalement, pour l’utilisation journalière, il faut veiller à choisir les vrais compléments alimentaires, c’est-à-dire ceux qui sont d’origine naturelle. Évitez donc les nutriments de synthèse qui ne sont que de pâles copies de la nature et qui sont souvent surdosés inutilement.
Dans la nature, par exemple, la vitamine A est toujours associée à la vitamine D ; la vitamine C est toujours associée à une série de cofacteurs nutritionnels comme les bio-flavonoïdes. L’huître est l’aliment le plus riche en zinc, mais celui-ci ne s’y trouve pas seul. Il y est accompagné d’une multitude de vitamines et d’oligo-éléments. Il faut donc préférer les cocktails riches en multiples antioxydants naturels et à dose nutritionnelle, plutôt que de choisir un seul antioxydant.
Voici quelques exemples d’antioxydants intéressants
ASTAXANTHINE : c’est un antioxydant qui a de multiples applications, en particulier sur les yeux, il provient d’une algue
(l’algue Haemotacoccus pluvialis )
Olivie Plus qui contient jusqu’à 30x plus de polyphénols hydroxytyrosol.. Les polyphénols présents dans l’huile d’olive Olivie Plus 30X BIO contribuent à protéger contre le stress oxydant et en prévention cardio-vasculaire et neurologique.
On retrouve, dans ces deux compléments, des antioxydants naturels, bien absorbé et à dose nutritionnelle. Des cures , peuvent être envisagées lorsque l’organisme est particulièrement soumis au stress, à une activité physique, intellectuelle ou professionnelle intense. La production excessive de radicaux libres est induite par la pollution, le stress, le tabagisme, l’exposition prolongée au soleil, l’alcool, le sport intensif, la prise de médicaments, le surpoids, la fatigue et une alimentation peu variée et non équilibrée.
- Le pycnogenol est un extrait de pin maritime riche en antioxydant naturel. Il est cinquante fois plus puissant que la vitamine E et vingt fois plus puissant que la vitamine C. Il possède la capacité de passer la barrière circulatoire encéphalites ; il peut agir en protégeant le cerveau des radicaux libres et donc en améliorant toute ses fonctions. Il est super-utile aussi au niveau circulatoire et en cas de fibromyalgie. Un livre entier lui a été consacré. Nous l’utilisons depuis plus de trente ans…
Voici quelques exemples de nutriments intéressants pour les nerfs
- Le Garum armoricum est un remède qui remonte à l’époque romaine et qui était déjà connu des Celtes. Il s’agit d’un autolysat de poissons bretons qui contient des acides aminés très assimilables, des acides gras oméga 3 et 6, et des antioxydants, entre autres. Il a un remarquable effet sur les fonctions psychiques, notamment pour le stress, l’angoisse, le surmenage intellectuel, le trac, etc. C’est une véritable nutrition cérébrale qui peut être prise avec tous les médicaments du psychisme.
- Le Rosea rhodolia est une puissante plante adaptogène d’usage traditionnel et millénaire. Elle augmente la capacité du corps à faire face aux facteurs de stress, internes et externes, et permet de normaliser les fonctions de l’organisme sans effets secondaires. Vingt-huit composants ont été isolés des racines et de la partie supérieure de la plante ; de nombreuses personnes ont été étonnées de constater sa capacité à soutenir l’activité quotidienne et néanmoins de favoriser détente, bien-être et relaxation, une fois le soir venu. Plusieurs de ses composants sont anti-radicalaires : elle évite le vieillissement des tissus. En Sibérie, on dit d’ailleurs que les gens qui boivent des infusions de Rosea rhodolia peuvent devenir
centenaires…
Multi-minéraux et multi-vitamines
- le sérum de Quinton, ; un exemple de multi-minéraux et oligo-éléments intéressants
Le professeur René Quinton fut le premier à affirmer qu’il existe une identité physique et physiologique entre l’eau de mer et notre milieu interne. L’eau de mer contient, en effet, les nonante-deux composants nécessaires à notre organisme. Après vingt-cinq années de recherches, il découvrit la façon d’utiliser cette eau de façon optimale, en termes de concentration, de composition des sels, de qualité de l’eau, de profondeur du captage, etc.
Le sérum qu’il mit au point, le sérum de Quinton, se présente en ampoules. L’organisme retrouve une synergie des nonante-deux oligo-éléments et minéraux parfaitement assimilable et telle que la nature l’a voulue. Idéal dans les fatigues chroniques, l’amaigrissement, les troubles digestifs – le sérum régularise le pH sanguin – et pour améliorer la minéralisation et l’état général.
- la poudre d’huîtres sauvages, un exemple de multi-vitamines et minéraux naturels
La poudre d’huîtres sauvages est vendue en comprimés. C’est un des complexes les plus extraordinaires qui existent dans la nature car il contient toutes les vitamines, mêmes les plus rares, la totalité des minéraux, tous les oligo-éléments catalyseurs connus et cela dans un complexe protéique hautement assimilable. Bref, de très bons nutriments pour les décalcifications de toutes sortes, pour toutes les fatigues, physique, sportive, sexuelle… C’est le complément le plus riche en zinc naturel !(cure marine)
Voici un exemple de calcium naturel : Calcior est une réponse efficace aux besoins accrus en calcium lors de la croissance, du post-allaitement et de la ménopause.
Son point fort, l’association du calcium d’origine marine et terrestre, dont le mode de production n’altère en rien la haute qualité de ses matières premières.
Calcior est composé précisément de l’huître et coquille d’œufs (membrane coquillière d’oeuf) de poule permettent un apport de calcium naturel et organique et hautement biodisponible.
L’huitre mollusque, source d’oligo-éléments et de magnésium organique, interviennent dans le métabolisme osseux du calcium.
La membrane coquillière d’œuf est la source de silice organique la plus hautement biodisponible. La silice intervient dans la formation du collagène ou trame protéique de l’os.
La silice organique et la nacre de l’huître permettent l’activation directe des osteoblastes (cellules qui construisent l’os).
La vitamine D3 est absolument essentielle dans l’absorption et la fixation du calcium sur les os. Les besoins de l’organisme sont particulièrement accrus pendant la période de croissance, pour les séniors ou les femmes après leur grossesse, les enfants en pleine croissance.
Elle est en partie synthétisée sous l’action du soleil, dans la peau et en partie apportée par l’alimentation, sa carence est cependant fréquente.
- le pollen
Le pollen fournit presque toutes les vitamines B ! Ce sont les vitamines de l’énergie nerveuse et de l’énergie neuromusculaire. Le pollen apporte aussi la vitamine E, la vitamine de la sexualité, des sportifs, de l’énergie. Il apporte encore de la rutine, un protecteur vasculaire, de la provitamine A et de la vitamine C. Le pollen est un régulateur de l’intestin et de la prostate ; il diminue la frilosité et améliore la beauté de la peau et des cheveux. Il existe, en diététique, du pollen surgelé frais dont les vertus sont encore supérieures. Le pollen de saule, notamment, est très riche en lutéine, l’antioxydant de l’œil qui prévient la dégénérescence macula ire et la cataracte. Le pollen de ciste augmente les défenses immunitaires et favorise l’élimination des graisses ; le pollen de châtaignier redonne souplesse aux capillaires et est bon pour la mémoire. Tous les pollens frais sont des concentrés d’antioxydant et contiennent des ferments très intéressants pour la flore intestinale et la régulation du transit. Il existe bien sûr des pollens séchés de très grande qualité, très intéressant.
Les fortifiants naturels
- La gelée royale
Par ses qualités euphorisantes, la gelée royale induit une synergie mystérieuse qui redonne rapidement de la vitalité, de l’appétit pour ceux qui n’en ont plus, et même de l’optimisme. Bref, il s’agit d’un revitalisant général et polyvalent, son principal avantage étant qu’elle peut être prise sous la langue et que, de cette façon, même les systèmes digestifs très fragiles peuvent en recevoir les bienfaits. Encore une fois, c’est la nature, par l’intermédiaire des abeilles, qui arrive à cette harmonie.
- Le ginseng
Le ginseng est la plante qui aide à rebondir en cas de fatigue ! Elle permet de retrouver vitalité et dynamisme ; c’est la racine de longue vie. En Chine, offrir un plant de ginseng signifiait qu’on voulait prolonger la vie de la personne à qui on la donnait. Il agit sur l’ensemble du corps et de l’esprit. De nombreux témoignages prouvent que le ginseng aide les étudiants et les sportifs à obtenir de meilleurs résultats. Pour les seniors, le ginseng procure une nouvelle vitalité. Il permet à tous d’obtenir une meilleure endurance et de mieux résister aux stress. C’est un produit 100 % naturel. Le tout reste de bien choisir son ginseng et surtout sa présentation : la forme galénique, par exemple, qui est un tonique aux racines entières avec un dosage en ginsenosides de 40 mg…
- Le silicium organique
La silice diminue avec l’âge et est une des caractéristiques du vieillissement ; on peut aller jusqu’à 80 % de perte. On trouve la silice dans certaines plantes, notamment dans la prèle. On trouve également du silicium dans les céréales complètes.
Il existe aussi de la silice d’ortie, notamment pour lutter , les maladies osseuses, l’ostéoporose, les retards de consolidation de fractures, les retards de dentition, les caries dentaires, la fragilité des cheveux ou les ongles cassants. Elle est également utile pour revitaliser une peau fragile et pour combattre l’artériosclérose.
Si le silicium est bénéfique à tous les âges de la vie, il l’est en particulier pour la personne âgée.. On remarque une sorte de « rajeunissement », notamment niveau de l’aspect et de la souplesse pour les personnes qui en font des cures régulières. Un chercheur lui attribue également un pouvoir antioxydant. C’est un élément anti-âge intéressant, surtout si l’on souffre de maladies articulaires et de rigidité artérielle.
- Le magnésium
Le déficit en magnésium est, sans doute, un des déficits nutritionnels les plus fréquents des pays occidentaux. Et cela pour plusieurs raisons. D’une part, à cause du stress à répétition de la vie moderne qui fait perdre le magnésium. Ensuite, parce que les aliments raffinés n’en contiennent pratiquement pas. Or la plupart des aliments industriels sont à base d’aliments raffinés. Une autre cause de sa raréfaction dans les organismes est la diminution du nombre de calories consommées par rapport au siècle passé. A cette diminution est liée une chute importante dans l’apport de nutriments. Par contre, nous consommons beaucoup trop de calories « vides », pauvres en nutriments.
. La culture industrielle intensive exerce également une action néfaste sur la teneur en magnésium des aliments.
Le manque de magnésium est une cause de fatigue, de perte d’énergie, de nervosité, d’insomnie, de tremblements, d’irritabilité, de battements de cœur irréguliers. Sa présence est nécessaire dans le traitement de pratiquement toutes les maladies, et même dans les tensions émotionnelles – il est donc à utiliser dans l’hypertension – et les allergies. Il améliore le transport et l’utilisation du glucose dans les cellules ; il est également utile dans les maladies virales, pour augmenter l’immunité. Certains auteurs imputent à l’insuffisance de magnésium la multiplication des cancers et des maladies cardio-vasculaires, et la diminution de la résistance cellulaire. Comme complément journalier, il vaut mieux éviter les magnésiums laxatifs, comme le chlorure ou le sulfate de magnésium, car il se retrouve alors dans les selles est non dans les cellules, ce qui ne nous apporte pas grand-chose…
Le chlorure de magnésium est cependant très utile pendant quelques jours, par exemple en cas d’infection. Une des formes très efficaces que nous avons pu tester est le bysglycinate de magnésium, Le glycérophosphate de magnésium a, lui aussi, une bonne assimilation puisqu’il ne provoque pas d’effet laxatif. Etant donné que le magnésium renforce nos défenses immunitaires, permet de réduire les états allergiques, améliore notre état cardio-vasculaire et nerveux ; il est également un élément anti-vieillissement extrêmement intéressant.
Ces quelques exemples, parmi beaucoup d’autres, démontrent que la nature fait bien les choses. Il y a déjà vingt-quatre siècles déjà, Hippocrate – né en 460 avant Jésus-Christ – disait : « que ton alimentation soit ta seule médecine ! » Il ne pouvait évidemment pas prévoir les dérives de notre siècle et le paradoxe de nos pays dits industrialisés qui regorgent de denrées alimentaires nutritionnelle ment très pauvres. Sans parler de toutes nos pollutions, en ce compris la dernière arrivée, la pollution électromagnétique, qui touche en particulier les plus jeunes.
Les compléments alimentaires et les remèdes naturels sont donc plus que nécessaires à notre époque ! On retrouve comme cela, sous forme concentrée, tous les éléments nécessaires à la vie. Mais encore faut-il bien les choisir ! Les magasins bio sont en première ligne pour cela. Et votre thérapeute peut vous conseiller individuellement en cas de besoin. Ce qui toujours judicieux !
Précautions importantes : les compléments ne sont pas des biscuits ou des bonbons. Évitez de les acheter dans les grandes distributions ou aucuns conseils ne sont donnés. Certaines parapharmacies et sites internet aussi vendent en cassant les prix… comme des produits de grande consommation. À quoi bon gagner un euro ou deux sans le service conseil. Un avis avisé d’un spécialiste est primordial, or dans les magasins bios vous trouverez des gens formés et aussi des herboristes qui ont suivi une formation reconnue et agréée. Avec un diplôme à la clé. Après deux ans d’études. Je peux vous assurer que c’est du sérieux.( formation IFAPME) pour l’avoir fait moi-même en plus de mes études en iridologie et naturopathie.
Pour plus d’informations :
Daniel Gramme, naturopathe – herboriste