En rééditant mon livre centenaire pourquoi pas je pensais à la préface de mon ami Julos Beaucarne, qui en une page avait résumé l’esprit de mon livre : il faut retrouver le respect de la terre, mais aussi le respect de notre bonne santé, utilisons pour cela de bons aliments, avec aussi si besoin nos bonnes plantes médicinales…. Merci mon bon Julos….
Il parle d’or le Daniel Gramme avec juste un zeste, un gramme de bon sens. Il nous donne les outils pour que notre corps fonctionne à plein régime dans l’extrême bonheur du vivre.
Pourtant il a traversé bien des déserts ce chercheur du bien vivre en harmonie totale avec terre et ciel. Il s’est cogné à beaucoup de becs de gaz, il sait maintenant que les maladies, le désarroi le désamour sont des signaux d’alarme alors il tire ses conclusions, ce sont les plantes ses professeurs, c’est l’expérience sa maîtresse, c’est la terre qui lui fournit les remèdes pour presque tout, aussi s’incline-t-il devant elle chaque matin pour la bénir et la remercier. C’est si simple les simples, les herbes et les plantes pourquoi ne pas prendre la peine de se pencher pour ramasser la vie elle-même qui pousse sous nos pas ?
Daniel Gramme ouvre des voies, des pistes nouvelles ou bien il réouvre des pistes anciennes celles que nos attentives grands-mères avaient déjà explorées jour après jour au fil du temps. Il est attentif à ce que nous devenions attentifs à nous-mêmes, à la terre qui nous porte, il nous met à l’écoute de notre corps que nous connaissons si peu et que nous maltraitons souvent comme il nous arrive de maltraiter la terre elle-même. Si tu n’aimes pas la terre c’est que tu ne t’aimes pas.
Daniel Gramme nous invite à prendre en main en toute connaissance de cause notre destin de voyageur terrestre, de membre d’équipage du vaisseau spatial «Terre». Il souhaite que nous participions aux grandes manœuvres de notre bonheur personnel et à travers notre bonheur à celui de tous les habitants de la planète. Il récolte des sourires cet homme qui tutoie les plantes et les appelle par leurs prénoms. Il nous remet à notre place dans le cosmos. Il nous dit : «vous n’êtes pas perdus, la terre vous soutient tant et plus, prenez la peine de vous pencher pour ramasser l’herbe des miracles».
Julos Beaucarne
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