Il existe 7 piliers de la santé qu’il faut absolument respecter :
- une bonne alimentation,
- un état d’esprit positif,
- un sommeil réparateur,
- l‘exercice physique régulier,
- une bonne oxygénation,
- des temps de relaxation,
- une bonne élimination.
En cas de malaises, de maladies, de mal-être, il faut commencer par vérifier ces piliers et les corriger dans la mesure du possible. Quatre piliers, en particulier, sont absolument irremplaçables : l’alimentation, l’exercice physique (de préférence dans la nature), le sommeil et la sérénité.
L’alimentation
Ce sujet a déjà été abordé plusieurs fois dans mes livres, mais on peut rappeler quelques critères : elle doit être naturelle, mesurée, équilibrée, et adaptée à la situation, à l’âge et au climat. Bien évidemment, sans aucun grignotage.
Riche en antioxydants : une simple pomme par jour en apporte déjà beaucoup. Le champion des antioxydants est le pruneau : quelques-uns par jour, au repas du soir, seront, en plus, une aide précieuse pour le cerveau et le transit intestinal. La vie moderne entraîne un surmenage et expose à des pollutions diverses, ce qui génère un stress oxydatif et un vieillissement précoce. Or, les antioxydants sont les protecteurs de nos cellules. On les trouve en particulier dans les fruits et les légumes. Mais si l’alimentation en est pauvre, on peut prendre certains suppléments comme la Spirulina. Elle contient un complexe de vitamines et de minéraux (A, B1, B2, B3, B5, B6, B7, B8, B9, B12, D, E, K, et fer, magnésium, calcium, phosphore, potassium, cuivre, chrome, zinc, sélénium…) avec d’autres éléments également !
Deux autres catégories d’aliments qui sont importants : les protéines variées suivants le poids et les bonnes graisses (huile bio d’olive, colza, noix, d’onagre, oméga 3, etc.). Par exemple oméga 3 émotion en cas de mauvais moral, Neuromer oméga 3 des neurones, oméga 3 d’algues pour ceux qui ne supportent pas les omégas 3 extrait huile de poisson, etc.
Il faut aussi absolument suivre les rythmes de vie. L’être humain est réglé par des rythmes biologiques. Cycle menstruel de la femme, cycle du sommeil, cycle des sécrétions hormonales, etc. Notre digestion est, elle aussi, réglée sur nos habitudes et nos rythmes de repas ! Il est important de manger toujours à la même heure et de ne pas sauter de repas. Tous les centenaires ont des habitudes de vie qu’ils respectent. Le manque de rythme détruit la santé. On peut le constater facilement lors d’un voyage, où l’on a dû changer brutalement son mode de vie. Beaucoup de personnes souffrent alors de constipation et de troubles digestifs. Et c’est la partie émergée de l’iceberg des maladies. Plus l’on vieillit, plus il faut respecter ses habitudes. La plupart des centenaires ne voyagent d’ailleurs pas.
Voici quelques-uns des troubles que les voyages inter-méridiens (voyages rapides avec franchissement de fuseaux horaires) peuvent générer : troubles de la tension et cardiovasculaires, insomnie, troubles psychiques, troubles du cycle de la température, de la force musculaire, des hormones, etc. Des études semblent indiquer que le risque de thrombose est multiplié par deux à quatre après un voyage en avion ! Et plus le vol est long, plus le risque est élevé. Il faut trouver son mode de vie individuel le plus proche des rythmes de la nature, et éviter les changements brusques. Le travail de nuit, par exemple, est tout à fait contre nature et génère un large spectre de pathologies plus ou moins apparentes. Un des secrets des centenaires coréens a été dévoilé récemment : manger à heure fixe et en famille aide les personnes à vivre plus longtemps.
Un état d’esprit positif
C’est surtout une manière de voir les choses. « Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté » : cette citation résume tout. Nous avons le pouvoir de transformer ce que nous vivons en expérience positive ou négative. Notre état d’esprit et nos pensées vont faire la différence ! Notre cerveau ne peut gérer qu’une seule pensée à la fois. Si celle-ci est positive, elle va avoir une répercussion favorable non seulement sur notre organisme, mais également sur notre devenir. De plus, l’émission positive empêche le négatif de nous influencer. Si notre « antenne » intérieure, c’est-à-dire notre pensée émet constamment des pensées de difficultés, de pauvreté, de mauvaise santé et de limitations alors nous multiplierons ces impressions négatives. Car automatiquement, nous allons recevoir exactement la même longueur d’onde que celle que nous aurons émise. Un peu comme lorsque l’on se branche sur une radio particulière, nous ne recevrons que les émissions de cette radio, à l’exclusion des autres.
La grande difficulté consiste, dans l’épreuve, la maladie, les accidents de la vie, à rester malgré tout le plus positif possible, car c’est la seule façon de s’en sortir au mieux. La sérénité intérieure (ne pas s’appesantir sur le passé, regarder plutôt vers l’avenir, accepter les difficultés simplement comme des expériences de vie) est l’un des piliers indispensables à une bonne santé.
Hélas, il n’existe pas de clé universelle qui permette d’ouvrir la porte de cette sérénité : chacun doit trouver la sienne. Pratiquement tous les centenaires possèdent cette faculté de relativiser les choses et d’aller de l’avant. Certains ont connu beaucoup d’épreuves, une vie rude, un veuvage, un divorce etc., mais rien ne semble les atteindre !
Heureusement, cette manière de vivre, de traverser la vie avec optimisme, peut s’acquérir à tout âge, rien n’est jamais vraiment perdu. C’est une question de gymnastique de l’esprit, de gestion de la pensée, de bonne visualisation de l’avenir. Il faudrait, pas exemple, se visualiser plus jeune que son âge et vieillissant en parfaite santé physique et mentale, faisant l’admiration de l’entourage ! On peut aussi, si on doit être opéré, se visualiser après l’opération dans une scène agréable, telle une fête ou un anniversaire par exemple. On délivre ainsi un message important à tout l’organisme : on sera toujours en vie et en bonne santé après l’opération. L’idéal est de toujours voir les choses positivement.
Une centenaire à qui on demandait son secret, a répondu ceci : « En un mot, tout ce qui est excessif est inévitablement mauvais, mais permettez-moi de vous donner une leçon de bonheur : chassez bien loin de vous toutes les mesquineries, ne vous tourmentez pas pour les choses peu importantes, sachez distinguer ce qui est important de ce qui ne l’est pas. Gardez votre force de résistance pour les choses qui en valent la peine. Le bonheur est fragile, ne le gaspillez pas ! »
Un sommeil réparateur
Le manque de sommeil a des répercussions sur tout l’organisme : il aggrave toutes les pathologies, perturbe la digestion, entraîne somnolence, fatigue, irritabilité, dépression, accidents de la route (25 à 50 % des causes d’accidents) et accidents de travail, chute immunitaire, troubles de l’humeur. De plus, le manque de sommeil a une répercussion négative sur les maladies cardiovasculaires et sur le diabète. Une privation de sommeil prolongée chez les jeunes de 20 ans, les transforme physiologiquement en individus de 60 ans.
Le plus curieux, c’est que dormir trop n’est pas bon non plus. Une étude portant sur 70.000 femmes établit le rapport suivant : entre une femme qui dort huit heures par nuit et une autre qui dort cinq heures par nuit ou moins, on obtient chez cette dernière 39 % de risques supplémentaires de subir, au bout de 10 ans, un problème coronarien. Chez les femmes qui dorment six heures par nuit, ce risque est de 10 % plus élevé. Chez les femmes qui dorment 9 heures ou plus par nuit, le risque est majoré de 37 % ! Le manque de sommeil prolongé a, chez les conducteurs, un effet semblable à une alcoolémie de 0,5 g par litre.
Comme on le voit, le sommeil est un véritable pilier de bonne santé. Il faut tout faire pour mieux dormir. Il faut absolument éliminer toute source de lumière, même infime car celle-ci peut agir sur l’hypophyse, une glande qui exerce une influence majeure sur l’horloge biologique. Éliminer toute source de bruit. Éviter téléviseurs et ordinateurs dans la chambre. En pratique, la tête du dormeur doit être éloignée au minimum de la longueur du bras de toute source de rayonnement magnétique (réveil électrique, prise de courant, câbles électriques, etc.). Un bon géobiologue peut contrôler tout cela.
Comme nous vivons dans un stress perpétuel, un minimum d’exercices physiques est indispensable pour la qualité du sommeil. Il faut également un certain délai entre le repas du soir et l’endormissement (minimum quatre heures). Pour certains, la prise d’excitants peut être catastrophique (café, thé, chocolat, etc.). Il est bon de vérifier ce paramètre individuellement car là, il n’y a pas de règles précises. Les spectacles violents ou déprimants ne sont pas recommandés avant d’aller dormir. Il est nettement préférable de lire ou d’écouter une musique douce avant le repos. En cas d’insomnie, la sieste n’est pas toujours souhaitée, mais là encore, il faut examiner sa propre résonance. Il est bon de tester ce principe individuellement.
On peut aussi compter sur quelques plantes intéressantes : le bourgeon de figuier et de tilleul, la valériane, le pavot de Californie, le basilic, l’huile essentielle de mandarine, etc. Parfois, il faut avoir recours aux plantes digestives. Il existe des préparations naturelles toutes faites : « Dormiton », « Sleepfit », « Dortil » par exemple.
Des gélules de bisglycinate de magnésium au repas du soir ont une influence bénéfique sur le sommeil. Le champignon shiitaké a lui aussi une action très intéressante : pris le matin et à midi, il favorise un bon sommeil le soir. Dans certains cas, il permet même la suppression progressive des psychotropes. Il existe un protocole précis : on prend une gélule de shiitaké le matin et une autre à midi, tout en diminuant de 50 % la posologie de l’anxiolytique ou de l’hypnotique, et cela à partir de la deuxième semaine. La troisième semaine, on réduit de nouveau la posologie de 25 %. Pour arriver, à la quatrième semaine, à un sevrage complet. Avec le shiitaké, on observe une correction rapide des effets secondaires observés lors du sevrage. En cas de prise d’antidépresseurs, limiter la prise un jour sur deux à partir de la deuxième semaine, puis un jour sur trois, jusqu’à la quatrième semaine, et puis tenter le sevrage total. Il existe des plantes antidépressives efficaces qui pourraient alors prendre le relais provisoirement. Par exemple le safran et le rosea rhodolia ( D- priton) |
L’exercice physique
Une activité physique modérée peut prolonger la durée de vie de trois à cinq ans ! C’est une récente étude européenne qui le démontre. Une activité physique modérée d’au moins trente minutes suffit déjà à améliorer la santé. L’Organisation mondiale de la Santé estime que l’inactivité physique est responsable de deux millions de décès par an. Elle représente un important facteur de risque pour les maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, l’obésité.
Toute activité est bonne à prendre : jardinage, danse, vélo, montée des escaliers, etc. Mais pour la solidité osseuse, c’est le jardinage et l’haltérophilie qui se sont avéré les meilleurs. Des activités telles que ratisser les feuilles mortes, arracher les mauvaises herbes, planter des légumes se sont révélées meilleures pour les os que le jogging ou la natation par exemple. De même, la marche prévient les accidents cardiovasculaires. Nul besoin de pratiquer des sports vigoureux pour être protégé ! Dans l’étude portant sur 73.743 femmes post-ménopausées âgées de 50 à 79 ans, les femmes qui marchaient à vive allure pendant deux heures et demie par semaine, avaient la même protection cardiovasculaire que celles qui se livraient à des exercices plus intenses. Le meilleur bénéfice est atteint par la marche rapide de 30 minutes par jour (5 à 6,5 km heure). Des effets bénéfiques sur le cholestérol et la pression sanguine sont mesurables après à peine 90 jours de pratique. On peut très bien répartir cet exercice physique, cette marche, en trois fois dix minutes, en laissant sa voiture plus souvent au parking par exemple.
Une autre étude a démontré qu’il y a une façon extrêmement simple d’augmenter la quantité d’exercice physique : promener son chien. Sur 50 semaines, les participants avaient perdu en moyenne 6,3 kilos. Le résultat est bien meilleur que celui de certains régimes et en plus, les personnes testées prenaient du plaisir à sortir avec leur chien.
En ce qui concerne le diabète, une étude prouve que l’activité physique permet de le prévenir et augmente l’espérance de vie. Le corps est conçu pour le mouvement, un exercice régulier est bénéfique aussi pour l’oxygénation, la musculature, les cartilages et c’est l’une des meilleures préventions de l’ostéoporose. Autre chose, le stretching de Jacques Gauthier donne des résultats spectaculaires dans les douleurs chroniques et permet un exercice physique doux à domicile. Il existe des cours de stretching notamment avec Serge Massart.
Une bonne oxygénation
La respiration est une fonction vitale, puisque toutes les autres fonctions de notre organisme dépendent de l’apport constant d’oxygène. Cette fonction se réalise grâce aux poumons. La respiration est indispensable à la vie. On peut survivre quelques semaines sans nourriture, quelques jours sans boire, mais seulement quelques minutes sans respirer ! On comprend alors toute l’importance d’une bonne oxygénation : pour la digestion, la mémoire, le cœur, la tension et la vitalité générale.
L’appareil respiratoire est extrêmement bien protégé par différents systèmes d’épuration. Les ennemis du poumon sont les minuscules particules (appelée particules fines) générées par la pollution et surtout par le tabac ! La fumée du tabac agresse profondément les voies respiratoires. (8 millions de morts chaque année dans le monde). Par exemple, dans la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), qui se caractérise par un rétrécissement constant des voies respiratoires. Les enquêtes indiquent que 90 % de ces affections chroniques sont dues au tabagisme. C’est une maladie grave qui affecte toute la qualité de vie (détérioration sexuelle, physique, sociale et familiale). En Belgique, c’est la quatrième cause de décès chez les hommes. Dans le monde, chaque année, plus de 3 millions de personnes meurent de cette maladie et selon une étude américaine, le tabac fait pire encore chez les femmes. Les fumeuses seraient deux fois plus exposées au cancer du poumon que les hommes. En revanche, leur durée de survie une fois malade serait plus longue. Une bien maigre consolation…
Une autre catégorie sensible, ce sont les enfants. Ils sont particulièrement vulnérables à la pollution : leur capacité pulmonaire risque d’être réduite à vie. Il s’agit du tabagisme passif, c’est-à-dire la fumée que l’on respire et qui vient des autres fumeurs, surtout dans un lieu clos. On constate que l’excrétion urinaire des produits de dégradation de la nicotine augmente chez les non-fumeurs en proportion directe avec le nombre de cigarettes fumées dans leur entourage. On fume également sans s’en rendre compte ! L’un des plus grands spécialistes du tabagisme passif affirme que même les systèmes d’extraction de fumées les plus puissants ne permettent pas d’éliminer tous les composants de la fumée du tabac. Mieux vaut donc des endroits totalement non-fumeurs.
Les personnes cardiaques ou souffrantes de maladies respiratoires en subissent encore plus les conséquences néfastes. Le tabac vieillit considérablement la peau et augmente la fréquence de l’impuissance. Bref, arrêter de fumer représente un bond en avant considérable et multiplie les chances d’augmenter les années à vivre en bonne santé. L’arrêt du tabac est l’intervention qui améliore le plus la santé des fumeurs. Avec, à court terme, une réduction du risque de maladies cardiovasculaires, et à moyen terme une réduction des troubles pulmonaires et cancéreux. L’espérance de vie des fumeurs qui arrêtent avant 35 ans, est allongée de six à 10 ans !
Bien évidemment, c’est la volonté, l’imagination et la visualisation qui importent pour arrêter de fumer, mais certaines plantes peuvent aider. Notamment les plantes calmantes, telles que la valériane et la passiflore. Mais une vigne particulière appelée Pueraria lobata ou encore kudzu est très intéressante car elle a le pouvoir de favoriser la désaccoutumance aux drogues ! Elle agit surtout sur la dépendance. Une expérience sur des hamsters rendus alcooliques, auxquels on a administré la plante, avaient diminué de moitié leur consommation d’alcool après six jours ! Un avantage certain c’est que le kudzu peut être pris longtemps puisqu’en Orient, il sert de liant pour les sauces. La désaccoutumance est très progressive ; sans y penser, la cigarette devient tout naturellement moins essentielle. L’action de cette plante sur le système nerveux central, notamment la glande pinéale, expliquerait son action calmante, antistress, et sans doute antidépressive. De plus, elle a une action bénéfique sur le système digestif (colite, diarrhée, estomac, pancréas), la faim et les nausées. De toute façon, il est important, si l’on fume, de prendre des vitamines (vitamines du groupe B) mais en particulier, la vitamine C, la vitamine E, le bêta-carotène et le sélénium, bref les vitamines anti-oxydantes, mais en ne dépassant pas les apports nutritionnels recommandés. Une étude réalisée en France a prouvé l’efficacité de cette méthode, surtout chez les hommes : 37 % de cancer en moins !
Il existe un produit appelé « sirop des fumeurs », particulièrement efficace pour nettoyer l’arbre pulmonaire et pour aider le cas échéant à arrêter de fumer.
Souvent chez les centenaires, on retrouve une modération dans tous les domaines, avec toujours une bonne hygiène de vie. Une simple marche en forêt en respirant profondément est une véritable cure de jouvence. Dans le yoga, il existe des exercices respiratoires particuliers pour oxygéner à fond les poumons. N’oublions pas aussi d’assainir les pièces où nous vivons, notamment grâce aux plantes anti-pollution (par exemple la plante araignée).
Il existe aussi des ioniseurs d’air et des diffuseurs d’aromes pour améliorer l’ambiance et la qualité de l’air. Mais en observant la nature, un inventeur génial a trouvé le moyen de créer un oxygène naissant, cela en faisant le parallèle avec l’époque des sanatoriums qui se trouvaient en altitude, au milieu de pins. Il s’agit du bol d’air Jacquier (oxygénation biocatalytique). C’est un appareil devant lequel on respire quelques minutes et qui diffuse une « vapeur » de pins des landes. On obtient une action favorable sur beaucoup de paramètres de santé : énergie vitale, récupération, défenses immunitaires, stimulation du métabolisme, prévention des effets du vieillissement, optimisation des performances physiques et des fonctions cardiopulmonaires.
La relaxation
La diminution du stress réduit la mortalité ! Une étude démontre les effets à long terme de la réduction du stress sur les personnes âgées de plus de 55 ans souffrant d’hypertension. Le stress psychosocial contribue à augmenter la pression artérielle. On a testé la différence entre les personnes qui pratiquaient la méditation transcendantale et un autre groupe non-méditant. Par rapport aux patients contrôlés, le groupe méditation transcendantale a montré une baisse de 30 % du taux de mortalité cardiovasculaire et une baisse de 49 % de la mortalité secondaire à un cancer !
Le stress a une action néfaste sur tous les organes : artères, foie, estomac, cœur, défenses immunitaires, sommeil, intestins, etc. Tout ce qui peut combattre le stress est intéressant. D’autres techniques ont fait leurs preuves : le yoga, par exemple. Rien de tel aussi qu’une promenade en forêt, la vue, l’air, les sons de la nature vont avoir un effet apaisant et relaxant à la fois. De plus, le rythme de la marche calme le mental. Le massage par réflexologie plantaire et le massage du corps ont une action réflexe très bénéfique sur l’organisme. Une douche ou un bain chaud agrémenté d’huiles essentielles relaxantes après une journée de stress, détend agréablement. Chacun doit trouver ce qui lui convient ! Ajoutons encore les plantes relaxantes : bourgeon de figuier et de tilleul, sprays à base d’huiles essentielles (lavande, oranger, marjolaine et/ou camomille). Un nutriment majeur anti-stress est le magnésium, je pense notamment au magnésium auquel on a ajouté l’Ashwaganda (« Relaxaton ») qui lui aussi a une action apaisante du stress.
Installer une petite fontaine est aussi très intéressant, car le bruit de l’eau qui coule apaise le mental.
Une bonne élimination
L’organisme est parfaitement programmé pour éliminer les toxines par toute une série de systèmes naturels que l’on appelle les émonctoires : poumons, foie, reins, intestins, peau. Encore faut-il qu’ils soient en parfait état de fonctionnement. Ces toxines proviennent de notre propre digestion, mais aussi des médicaments, des additifs, des polluants divers, des pesticides, des métaux lourds, des particules fines de la pollution de l’air, des résidus de plastique, etc.
Or, notre civilisation a généré d’énormes sources de pollution, les spécialistes parlent de 100.000 produits chimiques qui font partie de notre vie de tous les jours, alors que personne ne sait trop ce que, à la longue, cela va générer. Et la pollution se trouve partout. Par exemple, des substances chimiques dangereuses ont été trouvées dans le sang du cordon ombilical des mamans qui venaient d’accoucher. On retrouve même des produits interdits depuis trente ans. Ce qui veut dire que dès la naissance, voire à l’intérieur du ventre de la maman, le bébé subit déjà des pollutions chimiques diverses. C’est sans doute la première fois dans l’histoire de l’humanité que les bébés subissent cela. Déjà, les prélèvements de donneurs de sperme ont révélé que plus de la moitié des hommes présentaient des problèmes de mobilité des spermatozoïdes, voire des problèmes de stérilité ! Les résidus de plastique et les pesticides ont été incriminés pour leurs propriétés hormonales féminines. L’aluminium est partout c’est un neurotoxique, on le trouve même dans certains vaccins et médicaments.
Toujours est-il que, plus que jamais, il faut régulièrement bien éliminer. Sans quoi les toxines vont finir par perturber l’organisme et différents symptômes vont apparaître : problèmes de peau, constipation, fatigue, allergie, mauvaise haleine, cheveux ternes, jambes lourdes etc. Ce sont des signaux d’alarme qui signifient qu’il faut purifier l’organisme, qu’il faut le drainer !
Le drainage est indispensable : il existe des préparations de plantes dépuratives qui permettent une bonne élimination intestinale, rénale et hépatique. À pratiquer aux changements de saison quatre fois par an, en utilisant par exemple un produit composé de 9 plantes dépuratives, (« D-Toxis Essential ») ou de la sève de bouleau additionnée de bourgeon de romarin, de bourgeon de genévrier, de pissenlit et d’artichaut en teinture-mère (ces deux produits sont proposés par des laboratoires belges). Ou encore un produit contenant quinze plantes dépuratives (« Protocole Détox Bio 30 ampoules »)
En général, la cure dure trois semaines. On peut profiter de la cure de drainage pour manger plus de légumes et de fruits. Une excellente idée serait d’établir une journée de diète au bouillon de légumes un jour entier tous les quinze jours ou toutes les trois semaines. Ce jour-là, on ne mange que de la soupe de légumes uniquement, ainsi l’organisme évacue les toxines naturellement. De plus, on n’a pas faim et les sels minéraux et les vitamines des légumes ont une action reminéralisante et antifatigue. L’été, on peut faire une journée de fruits de saison pauvre en sucres comme les myrtilles ou bien une journée de jus de légumes frais.
Les intestins, bases de la bonne santé : il faut aussi drainer l’intestin, notamment en mangeant des aliments non raffinés, avec assez de fruits et de légumes. Mais cela ne suffit pas toujours ; on peut alors utiliser des plantes douces comme la mauve par exemple. Il existe aussi des fibres douces comme le psyllium qui nettoient l’intestin en douceur. La graine de lin moulue et le pruneau sont des aliments très intéressants aussi. Bien mastiquer est indispensable. Il faut utiliser régulièrement les graines digestives : fenouil, cumin, carvi, anis en particulier. (Nous avons réalisé une tisane anti-ballonnements et une tisane laxative)
Il est important de s’occuper de sa flore intestinale. Dans le côlon se trouvent environ 100.000 milliards de bactéries diverses. Avec des centaines d’espèces différentes appartenant à différents genres. Cette flore intestinale a de multiples fonctions : action sur les vitamines, les minéraux, l’immunité, l’allergie, les hormones et le transit intestinal entre autres. Si notre flore intestinale n’est pas en bon état suite à la prise de médicaments, à l’alimentation industrielle, au stress, à une opération, une chimiothérapie, etc., alors une série de problèmes peuvent survenir tels que l’ostéoporose ou l’anémie. Cela suite à une mauvaise assimilation.
D’autres troubles peuvent suivre, comme par exemple l’allergie, des infections à répétition, une fatigue chronique, de la constipation ou de la diarrhée. Un autre problème fréquent est la perméabilité de l’intestin. La muqueuse de celui-ci est très fragile et ultramince. Le rôle protecteur de cette perméabilité intestinale est immense. Elle est conçue pour ne laisser « passer » que ce dont l’organisme a besoin. Si elle devient trop perméable (alcool, médicaments, épices fortes, carence en acides gras etc.), différents éléments étrangers traversent la membrane en créant de multiples problèmes. C’est la porte ouverte à toutes sortes de maladies. Il faut donc nourrir cette membrane avec notamment les bons acides gras : oméga 3, oméga 6, acide gamma linolénique en particulier. On pourrait chaque année faire une cure de digilance pour la paroi intestinale à base notamment de glutamine, myrtille, aloès Vera, Spirulina.
Mais surtout, il faut régulièrement nourrir la flore intestinale avec des pré- et probiotiques. On les trouve sous forme d’aliments, tels le kéfir ou le yaourt. Mais parfois, on remarque que les produits laitiers agressent la muqueuse intestinale. Certaines céréales à gluten (blé, orge, seigle, avoine) créent aussi des intolérances chez certains sujets. Le pollen frais surgelé est également très intéressant pour l’intestin. Il existe de nombreuses préparations en gélules pour optimiser et stabiliser dans le bon sens notre flore intestinale. (Le Philobiotic avec 24 souches et le Securil qui améliorent notre microbiote). Chaque thérapeute a ses préférences. Si l’on est en bonne santé, quatre prises par an suffisent, mais dans certains troubles, de longues cures sont préférables. Je pense à l’allergie, aux troubles du transit, aux maladies auto-immunes, à l’ostéoporose, aux ballonnements, aux infections récidivantes et aux maladies intestinales inflammatoires. Mais aussi dans la prévention du vieillissement, surtout pour les personnes qui consomment beaucoup de médicaments ou qui ont subi de nombreuses opérations. Boire suffisamment d’eau pure participe aussi à la bonne élimination des toxines.
Voilà donc les sept piliers de la santé que chacun peut mettre petit à petit en application.
Daniel gramme herboriste naturopathe
Extrait du livre centenaire pourquoi pas éditions Dricot https://danielgramme.be/centenaire-pourquoi-pas-daniel-gramme/
Voici quelques liens sur certains produits que je cite qui vous donnera une idée des compositions, des prix, etc.
https://boutiquesante.be/fr/complements-alimentaires/36-273-kudzu.html#/74-contenance-60_gelules pour combattre les addictions, comme le tabac, l’alcool etc.
https://boutiquesante.be/fr/complements-alimentaires/25-securil-.html pour améliorer la flore de naissance
https://boutiquesante.be/fr/accueil/657-dortil.html pour améliorer le sommeil
https://boutiquesante.be/fr/accueil/377-digilance-.html pour l’intégrité de la paroi intestinale, ce qui améliore les allergies, les intolérances alimentaires.
https://boutiquesante.be/fr/accueil/389-shii-ta-ke-100-gelules.html pour une forte immunité générale
https://boutiquesante.be/fr/accueil/366-relaxaton-mannavital-.html résistance au stress avec du magnésium, de l’ashwaganda et des vitamines B
Il existe d’autres produits intéressants cités dans l’article, vous trouverez plus d’informations sur le site boutique santé, et vous pouvez toujours m’écrire en cas de besoin.