Le système immunitaire est un mécanisme extrêmement complexe qui opère pratiquement partout dans notre corps. Son rôle est de défendre l’organisme contre les agressions telles que virus, bactéries, parasites, cellules cancéreuses et autres. Il faudrait un livre entier pour décrire les différents mécanismes tels que macrophages, natural killers, lymphocytes B, lymphocytes T, anticorps, antigènes, etc. Cela, d’autant plus que le système immunitaire comprend : la moelle osseuse, les amygdales, le thymus, la rate et les ganglions lymphatiques ; sans parler du sang et de la lymphe qui transportent cette réponse immunitaire. Toutes les muqueuses et même la peau sont équipées de cellules immunitaires, même l’arbre bronchopulmonaire sans oublier, bien sûr, le système digestif. Or, nous rencontrons chaque jour des adultes, et même des enfants, qui présentent des infections à répétition, souvent soignées à coup d’antibiotiques qui dépriment encore davantage cette immunité.
Les allergies qui, elles aussi, viennent d’un dérèglement de l’immunité, touchent énormément de personnes. On parle d’une personne sur trois et bientôt d’une sur deux. Les allergies se déclinent de multiples façons : asthme, eczéma, rhume des foins, urticaire, œdème, rhinite, etc. Un autre dérèglement immunitaire très important : les maladies auto-immunes. L’auto – immunité joue un rôle dans plus de 80 maladies ! Ce sont les propres cellules de l’organisme qui sont attaquées par le système immunitaire qui, devenu fou, ne reconnaît plus les cellules de son propre corps ! La liste de ces maladies est longue : thyroïdite, maladie cœliaque, pelade, diabète juvénile, sclérodermie, lupus, phénomène de Raynaud, vitiligo, rectocolite hémorragique etc. On le voit : conserver ou retrouver une bonne immunité est d’une extrême importance ! Car la médecine propose peu de réponses : cortisone, médicaments immunosuppresseurs, c’est-à-dire qui neutralisent l’immunité (avec tout ce que cela comporte comme désagréments) et autres médicaments, avec des effets secondaires souvent importants. Il y a aussi la vaccination comme réponse de cette même médecine. Mais de toute façon, peut-on se vacciner contre tout? C’est bien sûr impossible. En outre, la vaccination ne génère-t-elle pas d’autres problèmes ? Pourquoi les scientifiques ne s’interrogent-ils pas sur l’origine de toutes ces maladies auto-immunes par exemple ? La multiplication de vaccins à des enfants dont le système immunitaire n’est pas encore organisé ne va-t-elle pas dérégler celui-ci ? Le Dr Willem, auteur d’un livre (que je vous recommande) sur les antibiotiques naturels (éditions Sully) écrit : « Dans ce magnifique programme adapté à chaque individu, les vaccinations apparaissent, en réalité, comme des éléments perturbateurs incontrôlables. Elles bloquent un ensemble de systèmes organiques et contribuent à mettre l’organisme dans une diathèse appelée sycose par les homéopathes. »
La solution la meilleure : cultiver une bonne immunité
J’ai reçu, il y a quelques années, pour une conférence, un personnage se faisant appeler « le Hors Humain ». Cet homme marchait pieds nus, il escaladait les bâtiments, il avait sauté d’un hélicoptère dans les eaux glaciales de l’Océan Arctique. Il s’était plongé dans la Seine à Paris à l’endroit le plus pollué, là où les égouts se jettent. Il devait y avoir des milliards de bactéries et de virus au contact de sa peau, or il résistait à tout ! Il avait une immunité à toute épreuve et en fait, ce n’est pas lui qui avait peur des virus … mais plutôt le contraire : son système immunitaire les anéantissait immédiatement ! Évidemment, c’est un cas hors du commun mais néanmoins, il nous ouvre des pistes intéressantes.
Tel le jardinier, nous allons donc entretenir notre « terrain » nous-mêmes, car nul n’est si bien servi que par soi-même. Comment ? Tout d’abord en évitant le plus possible le stress qui induit à la longue une diminution de la capacité immunitaire et qui a une influence néfaste sur tous les organes. Autre facteur de déprime immunitaire : la peur (parfois elle tue plus que la maladie elle-même !). Observons ce qui se passe avec la grippe aviaire : c’est de la véritable folie furieuse, pour 90 personnes décédées dans le monde, alors que dans le même temps, rien que pour le cancer du sein, en Europe, 216.000 femmes ont été touchées et 79.000 en sont décédées. Et cela, sans susciter de réaction.
Donc, cultivons la sérénité, la confiance, la pensée positive. Et puis différentes techniques peuvent nous aider aussi tels le yoga, le tai-chi, et autres pratiques intéressantes. Parfois, une simple marche en forêt fait un bien énorme à la santé. Bien sûr, évitons autant que faire se peut les médicaments tels la cortisone, les antibiotiques (ceux-ci favorisent eux- mêmes les allergies et le candida), et certaines chimiothérapies (la plupart des chimiothérapies dépriment l’immunité). Il existe de nombreuses alternatives efficaces. Et si nous sommes contraints
d’utiliser ces médicaments, améliorons alors notre flore intestinale, par l’emploi de pré- et pro biotiques. En effet, ne l’oublions pas, 70 % de notre immunité se trouve dans nos intestins ! Ces derniers contiennent une flore abondante et variée avec environ 500 espèces de bactéries, et tout cela doit être en parfait équilibre, non seulement pour digérer et assimiler, mais aussi et surtout, parce que cette flore est la première barrière immunitaire et aussi une protection de la muqueuse intestinale. La muqueuse intestinale est en effet extrêmement mince (un 40e de millimètre) et d’une surface très élevée ! (600 m²). C’est dire si les médicaments agressifs tels les anti-inflammatoires risquent de rendre cette muqueuse « perméable » aux toxines diverses. À titre d’exemple, voici 3 préparations très utiles pour régénérer la flore intestinale : BENEFLORA, SECURIL et BIFIBIOL. SECURIL pour son action sur la flore natale ou flore bleue (la flore de naissance) ; BENEFLORA et BIFIBIOL pour leur action sur l’immunité. De toutes façons, régénérer sa flore intestinale régulièrement, ne peut qu’être bénéfique à tous points de vue, et cela, pour tout le monde, car il n’y a pas de bonne immunité sans bonnes microflores intestinales !
Évitons aussi les « bains électromagnétiques », éventuellement avec l’aide d’un bon géobiologue. Est-il indispensable, par exemple, de vivre en permanence avec un GSM collé à l’oreille ?
Mangeons bio
En effet seule une nourriture de qualité peut nous donner une bonne santé. Car comment s’équilibrer avec des aliments déséquilibrés ? Chaque minéral, chaque vitamine, chaque oligo-élément a une action sur l’organisme. Les carences vitaminiques et minérales diminuent l’efficacité de certaines enzymes. Les pesticides, les colorants, les additifs, les métaux lourds perturbent quant à eux les mécanismes subtils de reconnaissance immunitaire. Toute dénutrition, en particulier protéique, va avoir un impact direct sur la santé, spécialement sur la santé immunitaire. Sans parler du manque de force physique et de résistance. Les protéines ne se stockent pas, le renouvellement cellulaire demande un apport bi-journalier. Et afin d’éviter toute déperdition d’énergie, évitons comme la peste le grignotage ! C’est la pire des erreurs. Utilisons les bonnes huiles végétales chaque jour : colza, olive, noix, onagre, rose musquée, bourrache entre autres et comme d’habitude bio et extra vierges. L’équilibre alimentaire en protéines, glucides, acides gras essentiels, avec des fruits et légumes est vraiment primordial.
Les compléments utiles pour une bonne immunité
Le pollen frais
Une mine d’or pour l’intestin : le pollen régularise le transit, permet une meilleure élimination des toxines et contient des nutriments et des enzymes super intéressants car naturels à 100 % : groupe des vitamines B, vitamine E, vitamine C, polyphénols, sélénium, caroténoïdes, phytostérols, etc. Par rapport au pollen séché, le pollen frais multiplie les propriétés bénéfiques, notamment parce qu’il contient des ferments lactiques qui inhibent les germes pathogènes de l’intestin. Il semble aussi protéger l’intestin des inflammations.
La propolis
Encore une merveilleuse invention de l’abeille : celle-ci prélève sur le bourgeon de certains arbres (peuplier) une résine aux propriétés merveilleuses. La propolis améliore la défense immunitaire. Elle a de nombreuses vertus : antibiotique naturel, antivirale, antimicrobienne, antioxydante, bactéricide, antifongique, anti-inflammatoire, et cela, en ne perturbant par la flore intestinale. On la trouve sous différentes formes : gouttes, spray, à mastiquer, en gélules par exemple.
Les champignons médicinaux
Un des plus utilisés pour l’immunité est certainement le champignon shiitaké. Il augmente considérablement la vigueur et la vitalité de l’organisme. Il stimule la sécrétion de différentes molécules (lymphocytes, interféron, interleukine, macrophages etc.) qui agissent pour détruire les virus, bactéries et cellules anormalement présentes. Il est recommandé également dans le syndrome de fatigue chronique et comme anticholestérol. Il améliore le « terrain » et aide au sevrage des psychotropes. Bien sûr, il est hautement bénéfique dans la prévention des maladies O R L.
Le maitaké est un autre champignon vraiment intéressant. Il favorise la défense organique contre les agressions extérieures, permet une meilleure convalescence, est utile pour la prévention d’infections virales et pour la stimulation immunitaire avant une vaccination. Je l’associe souvent avec le shitaké car ils se complètent bien.
Bien sûr, il existe d’autres champignons dignes d’intérêt comme le reishi ou le hericium. En fait, les champignons de la médecine traditionnelle chinoise nous réservent encore de merveilleuses surprises au niveau thérapeutique.
Le jus de NONI
Il s’agit de jus de fruits mûrs de l’arbrisseau noni (Morinda citrifolia), originaire notamment de Polynésie. C’est un grand remède harmonisant général. Très riche en antioxydants, il contient notamment un élément capable d’augmenter la perméabilité membranaire des cellules, avec nombre de vitamines intéressantes. Il agit également au niveau de la synthèse des protéines (ces dernières jouent un rôle important dans l’immunité)). Quelques-uns de mes clients utilisent ce jus, d’une manière empirique, en complément de traitement pour les cancéreux. De toutes façons, le noni améliore beaucoup de choses : rhumatismes, hypertension, mémoire, système nerveux …
Les alkylglycérols
Il s’agit d’un extrait d’huile de foie de requin du Groenland appelé communément alkyrol. Ce sont des lipides qui jouent un rôle crucial dans le fonctionnement des membranes des cellules. Ils exaltent la réponse immunitaire et assurent la promotion de la formation d’anticorps. Ils ont également une activité antifongique et antibiotique naturelle. Des études ont montré que cette substance alimentaire se montre efficace à la fois dans la stimulation immunitaire et dans un certain degré d’inhibition des tumeurs cancéreuses. Les alkylglycérols ont un effet de promotion sur la croissance de Lactobacillus acidophilus, un ferment lactique intéressant pour la flore intestinale. Autre avantage : les alkylglycérols augmentent l’excrétion des métaux lourds et surtout du mercure. En utilisation préventive comme fortifiant et revitalisant, on utilise une à deux capsules par jour. En cas de maladie cette quantité peut être doublée voire triplée. Les alkylglycérols sont aussi utilisés dans les cas d’allergie, de dermatoses, dans les leucopénies (diminution du nombre de globules blancs). Ils ont des effets préventifs sur la diminution du nombre de plaquettes (thrombopénie) et réduisent la fréquence des lésions et traumatismes dus aux irradiations. Dans les infections, les maladies allergiques et les fatigues diverses, les besoins en alkylglycérols sont évidemment plus élevés. Intéressants aussi en cas de psoriasis car ils agissent sur la régulation et la maturation des cellules au niveau de l’épiderme.
P.O.P
Il s’agit de la chair de l’huître sauvage. On obtient ainsi un complexe de multivitamines, multi minéraux, et multi oligo-éléments, riche en protéines, et 100 % naturel. Rien à voir avec des vitamines chimiques, car ici, il y a reconnaissances parfaite par l’organisme des nutriments, avec tous les cofacteurs nécessaires. L’huître est l’aliment le plus riche en zinc ! La carence en zinc peut entraîner un retard de croissance, des anomalies de la maturation sexuelle, des troubles du goût, des problèmes immunitaires et de peau, et une mauvaise cicatrisation. Il intervient dans de nombreuses réactions enzymatiques (200 réactions chimiques), et joue un rôle important dans le métabolisme des protéines, des glucides et des lipides. Le zinc lutte contre le vieillissement cutané et augmente la fertilité. Sa carence entraîne une sensibilité aux infections.
Le pycnogénol
Il provient de l’écorce du pin maritime, on le trouve aussi dans le raisin rouge (en particulier le pépin). C’est un puissant antioxydant naturel qui fait partie de la famille des flavonoïdes (pro anthocyanidines). Il serait 20 fois plus puissant que la vitamine C et 50 fois plus puissant que la vitamine E ! Des études ont montré une action particulièrement importante pour la protection des fragiles structures lipidiques de l’œil, par rapport aux autres antioxydants. Il augmente la capacité respiratoire des asthmatiques. Le pycnogénol a une action anti-inflammatoire qui réduit l’agressivité du système immunitaire envers ses propres constituants (maladies auto-immunes), une action favorable sur le cholestérol et l’hypertension. Action favorable également dans le rhume des foins, dans l’hyperpigmentation, et dans les troubles circulatoires, surtout sur la microcirculation. Particulièrement conseillé aux fumeurs, il normalise l’activité des plaquettes sanguines et est spécialement intéressant pour améliorer le syndrome de fatigue chronique et la fibromyalgie.
L’échinacée
C’est une plante puisée dans la pharmacopée des Indiens des États-Unis. On peut utiliser la plante entière mais également faire une tisane avec la fleur, qui est très belle d’ailleurs. Les propriétés immunostimulantes de cette plante sont confirmées par plus de 350 recherches (in vitro, in vivo et cliniques). Il faut utiliser des espèces médicinales (Echinacea purpurea, E. angustifolia, E. pallida) et avec un dosage suffisant. En préventif, une dose par jour suffit et cela trois semaines par mois. On peut cultiver facilement la plante dans son jardin, d’une manière biologique bien sûr.
La griffe du chat
Una de gato (Uncaria tomentosa) est une plante des plus importantes de la forêt amazonienne, utilisée traditionnellement par les Indiens du Pérou pour favoriser la digestion, pour maintenir la souplesse des articulations et une peau saine. Des recherches scientifiques confirment les vertus prodigieuses de cette plante pour la stimulation du système immunitaire mais aussi dans les pathologies virales. De plus, elle contient des antioxydants. Moins connue que l’échinacée, elle me semble plus utile encore, et bien plus efficace. En général, on l’utilise après le repas.
Le lapacho
Le lapacho (Tabebuia avellanedae syn. Tabebuia impetiginosa) était considéré par les Incas comme un remède miraculeux. Je pense consacrer toute une étude à cet arbre. Néanmoins, voici déjà quelques informations intéressantes. On peut utiliser cette écorce à titre préventif et comme stimulant du système immunitaire, en cures de 30 jours, avec arrêts de 30 jours. C’est en décoction qu’elle est efficace. Le professeur Serge Jurasunas, qui a particulièrement étudié cette écorce, affirme : « J’ai eu souvent l’occasion d’observer les bienfaits du lapacho sur diverses maladies, entre autres diabète, anémie, grande fatigue, leucémie, tumeurs bénignes et malignes». Actuellement, une firme belge a repris l’étude de cette plante et a standardisé le procédé d’extraction d’une manière tout à fait scientifique et avec la bonne espèce (car il y a beaucoup d’erreurs et/ou de falsifications). Présenté en poudre, en tisane ou en gélules, c’est un bon complément de santé, dans les cas où il faut donner un coup de fouet à notre système immunitaire.
Les bourgeons immunitaires
Les bourgeons sont des tissus en pleine croissance. Ils nous offrent leurs possibilités de régénération très importantes, et cela d’autant plus que le corps vieillit. On pourrait comparer leur action au « rajeunissement des tissus ». Ils sont porteurs de l’énergie de l’arbre, ou de la plante, utilisés en apportant l’ensemble de l’information sous forme de tissus embryonnaires. Des expériences mettent parfois en évidence des effets bénéfiques supplémentaires par rapport à la plante « adulte ». Très faciles d’emploi, quelques gouttes sur la langue suffisent à assurer l’activité.
Rosa canina : l’églantier (rosier sauvage), très utile dans les infections à répétition, surtout des voies respiratoires.
Ribes nigrum : le cassis, dénommé la perle de la gemmothérapie, tant son action est vaste et intéressante. Il purifie l’organisme des toxines ; il combat l’inflammation sous toutes ses formes, ce qui est très intéressant dans le vieillissement, car l’inflammation est à l’origine de nombreux désordres, tels qu’arthrose, rhumatismes, douleurs ligamentaires etc. De plus, c’est un puissant antiallergique qui peut beaucoup aider dans des maladies aussi diverses que l’emphysème, la bronchite chronique, le rhume des foins, l’asthme, la rhinite, etc.
Juniperus communis : le genévrier, grand protecteur du foie, parfois si malmené par une mauvaise nutrition et par les médicaments. On estime que le foie réalise 500 fonctions nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme. Il est capital d’assurer un bon fonctionnement hépatique.
On pourrait continuer l’énumération des compléments et des plantes qui nous aident à conserver ou retrouver un bon système immunitaire. La nature encore une fois vient à notre secours. Chacun doit trouver ses propres recettes de santé, éventuellement avec l’aide d’un thérapeute. Tout en sachant que manger bien et mieux, dormir un peu plus (le sommeil est absolument nécessaire à une bonne immunité), bouger, si possible dans la nature, sont des remèdes à la portée de chacun. La santé se construit jour après jour, et elle s’apprend aussi !
Extrait du livre Centenaire ? Pourquoi pas ! EditionsQuintessence