Avec l’âge, on remarque généralement une sorte « d’usure » de l’organisme. Il est impossible par exemple d’avoir la même structure de peau à 60 ans qu’à 20 ans ! Et aucun cosmétique ne pourra rien y faire. On remarque le même phénomène pour les organes à transplanter : le spécialiste choisira un organe si possible jeune. À 60 ans, il est fort probable que l’organisme a subi pas mal de dégâts. Sans parler du tabagisme, de l’alcoolisme, ou encore de l’abus de médicaments ou de drogues. Mais même en menant une vie saine on découvre parfois que les articulations sont moins souples ou que la mémoire nous joue des tours. Nous allons passer en revue les principales pathologies liées à l’âge, et proposer les solutions les plus naturelles possible.
La maladie d’Alzheimer figure parmi les plus préoccupantes
En effet, cette maladie touche environ 5,3 millions d’Américains, 1,2 millions de Français et plus de 58 millions de personnes dans le monde. Certains spécialistes estiment que seulement 50 % des cas sont diagnostiqués. De récentes estimations parlent de 139 millions de personnes atteintes en 2050 ! La maladie d’Alzheimer est un sous- type de démence neurodégénérative difficile à distinguer sur le plan génétique des autres types de démence. Elle touche 10 % de la population âgée de plus de 65 ans. La cause est sans doute multifactorielle, mais la piste du stress oxydatif paraît la plus sérieuse. De plus, elle offre beaucoup de possibilités de prévention, car la phase préclinique de la maladie est longue. Le cerveau consomme 20 % de l’oxygène alors qu’il ne représente que 2 % de l’organisme, c’est donc un milieu très oxydatif ! Il semble aussi que réduire le risque vasculaire en améliorant l’état des artères est une piste tout aussi intéressante. Il faut donc à tout prix prévenir la maladie(Le système « ReCode » du Dr Dale Bredesen pourrait inverser le cours de la maladie d’Alzheimer ! ) La maladie débute en général vers l’âge de 65 ans. Les symptômes sont bien connus de tous : troubles de la mémoire, difficultés d’orientation, troubles de la personnalité, maux de tête et vieillissement physique prématuré. La première solution intéressante serait, par exemple, à partir de 50 ans d’avoir recours régulièrement à « l’arbre de la mémoire », à savoir le Ginkgo biloba.
Le Ginkgo biloba
Le Ginkgo biloba freine l’agrégation des plaquettes, ce qui facilite la circulation du sang. Il augmente l’élasticité des vaisseaux et il possède également un effet vasodilatateur. Il intervient aussi dans la transmission des signaux nerveux au niveau cérébral. Ses qualités antioxydantes sont connues notamment grâce à l’étude des flavonoïdes qu’il contient. Les vertus du Ginkgo biloba sont si nombreuses que plusieurs livres lui ont été consacrés.
Les jus contre la maladie d’Alzheimer
Boire quotidiennement un jus de fruits ou de légumes pourrait prévenir l’apparition de la maladie d’Alzheimer! C’est en tout cas ce que suggère une étude américaine qui montre que la consommation de jus au moins 3 fois par semaine permet de réduire de 76% le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Par exemple le jus de betterave augmente le flux sanguin, dilate les vaisseaux, ce qui permet de garder le cerveau en meilleure santé plus longtemps. Une étude réalisée par les chercheurs de l’université de Wake Forest en Caroline du Nord, a démontré que le jus de betterave permettait de développer une connectivité cérébrale très similaire à celle d’un jeune adulte.
Des recherches ont montré, avec le modèle animal, que les polyphénols peuvent prolonger la vie et retarder le déclin de la performance cognitive relié à l’âge.Le jus de grenade est particulièrement intéressant. D’après une recherche récente, un polyphénol contenu dans la grenade pourrait prévenir la maladie d’Alzheimer et ralentir sa progression. Cette molécule, la punicalagine, a pour particularité de freiner l’inflammation neuronale. Des chercheurs de l’université de Copenhague ont découvert une substance qui est bénéfique pour la mémoire. La grenade est très riche en antioxydants, en actifs anti-inflammatoires et même anti-cancérigène avec aussi une action antivieillissement. Je conseille notamment l’élixir de grenade dont le pouvoir antioxydant est 18 fois supérieur à celui du vin rouge, et 36 fois supérieure à celui du jus de grenade frais. Cet élixir a de nombreux pouvoirs protecteurs.
Il existe aussi des cocktails de jus de légumes bio en bouteille, composés de chou, artichaut, betterave, carotte, radis et céleri. Très faciles d’emploi, ils permettent la consommation de légumes bio pour les personnes qui n’ont pas le temps de cuisiner.
La myrtille
C’est un aliment particulièrement intéressant pour le cerveau. Des recherches récentes ont prouvé que non seulement la myrtille est particulièrement riche en antioxydants, mais aussi en anthocyanes (pigments naturels de la classe des flavonoïdes, favorables à la circulation veineuse). On a reproduit la maladie d’Alzheimer chez de jeunes rats ; le groupe qui prenait des extraits de myrtille ont eu de meilleures performances cérébrales et ont perdu moins de cellules cérébrales. La myrtille une action protectrice sur la vue et sur le colon. De plus, leurs cellules cérébrales étaient plus résistantes lors d’un stress oxydatif ! Soit dit en passant, manger le plus coloré possible est très recommandé. Bio, de préférence, car la plupart des antioxydants se trouvent dans la peau. Éplucher une pomme pour éviter les pesticides, est sans doute une bonne idée lorsque l’on mange les fruits de culture intensive, mais alors on se prive de nombreux principes intéressants ! Une pomme bio mangée avec épluchure vaut trois pommes chimiques.
Le thé vert
Réduire les risques de démence ou autres pathologies de ce type en buvant du thé vert, telle est la conclusion d’une étude récente publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition. Une forte consommation de thé vert semble associée à un développement moins fréquent des troubles cognitifs chez les seniors. Ainsi les personnes âgées qui consomment plus de deux tasses de thé vert par jour ont réduit de 50 % le risque de développer un trouble cognitif en comparaison avec les seniors qui boivent moins de trois tasses par semaine. En revanche, la réduction du risque a été nulle ou quasi nulle chez les participants à cette étude qui ont consommé deux tasses de café ou du thé noir quotidiennement, selon les chercheurs. Encore une fois ce serait les polyphénols du thé vert, et notamment l’épigallocatéchine gallate, qui expliqueraient cette différence. Pour information, le thé vert japonais est le plus riche en polyphénols !
Le poisson et les oméga 3 au secours du cerveau !
Dans une étude sur des personnes âgées de plus de 70 ans, on a démontré que chez les non- consommateurs de poissons, le déclin cognitif était quatre fois plus grand en cinq ans que chez les consommateurs de poissons (20 grammes et plus par jour). Ce qui prouve encore une fois l’importance primordiale des oméga 3 pour le cerveau et pour un bon état artériel. Si l’on n’aime pas le poisson il existe des capsules de poissons gras riches en oméga 3, particulièrement en EPA et DHA. (en particulier Neuromer) L’organisme ne peut en aucun cas produire lui-même des oméga 3, il faut les trouver dans l’alimentation !
Absorber 380 mg par jour de DHA + EPA semble prévenir le déclin cognitif. On retrouve ces deux variétés d’acides gras dans environ 1000 mg d’huile de poisson (une ou deux gélules par jour) ou encore dans la consommation de poissons gras deux ou trois fois par semaine (sardine, saumon, anchois, maquereau, truite de mer…). Un des acides gras oméga 3 (DHA) peut être synthétisé à partir de l’acide alfa linolénique (huile de noix ou de colza par exemple), mais à partir d’un certain âge cette synthèse n’est plus assez efficace. Notons enfin que l’huile de poisson a une affinité pour le cerveau.
Le régime méditerranéen préviendrait la maladie d’Alzheimer
C’est une étude publiée dans le journal Annals of Neurology qui explique ce résultat : le taux de la maladie d’Alzheimer fut analysé pendant quatre ans chez les personnes vivant à New York et invitées à suivre le régime méditerranéen. Trois groupes furent constitués suivant qu’ils avaient plus ou moins bien respecté les règles de ce régime. Le groupe qui avait bien suivi le régime (avec des écarts tout de même) avait 20 % de maladie d’Alzheimer en moins que le groupe qui n’avait pas bien suivi le régime. Mais le groupe qui avait suivi le régime à la lettre avait 40 % de moins de risques de développer la maladie. Le régime méditerranéen et, mieux encore le régime crétois, avait déjà démontré un résultat spectaculaire : 75 % de maladies cardiovasculaires en moins lors de l’étude de Lyon, qui avait duré 27 mois. Mais à l’époque on n’avait pas étudié les maladies neurologiques. Le régime crétois générait trois fois plus d’oméga 3, (dans les prises de sang) que dans le groupe témoin, et bien sûr était riche en légumes et en fruits. Le vin rouge figurait au menu en petites quantités. Bref, un régime riche en antioxydants (polyphénols et autres), en oméga 3 végétal, (notamment sous forme d’huile de colza), et en poissons gras (deux fois par semaine). Une bonne huile d’olive vierge extra est également recommandée chaque jour. Il existe aussi une huile d’olive qui contient jusqu’à 30x plus de polyphénols hydroxytyrosol protecteur du cerveau et de la santé générale.(Olivie Plus). Une idée intéressante aussi à petites doses L’huile MCT d’Amanprana . L’huile MCT est une source de triglycérides à chaîne moyenne (acides gras à chaîne moyenne). Ces chaînes d’acides gras fournissent de l’énergie rapidement. Et ainsi fournir plus de cétones au cerveau et ainsi compenser le déficit énergétique présent pendant le vieillissement.
Il existe des compléments riches en antioxydants qui peuvent pallier les carences, comme l’a démontré l’étude SUVIMAX. (Supplémentation en Vitamines et Minéraux Antioxydants). Un groupe prenait le supplément composé de sélénium, zinc, vitamine C et E, bétacarotène. L’autre groupe ne prenait rien. Après huit ans, on a constaté, chez le groupe complémenté, une diminution de 37 % de décès toutes cause confondues, et de 31 % du risque de développer un cancer, du moins chez l’homme. La communication n’a pas été (c’est le moins qu’on puisse dire) correcte, car on a conseillé à la population de consommer plus de fruits et de légumes. Alors que les volontaires n’avaient rien changé dans leur consommation de fruits et légumes mais avaient pris simplement les antioxydants en gélules.
.En résumé : un régime le plus proche possible du régime crétois, éventuellement un supplément d’oméga 3 d’huile de poissons gras pour les personnes qui n’aiment pas le poisson. Thé vert comme boisson, un peu de vin rouge (ou une capsule de pycnogénol), deux comprimés antioxydants en cure quelques fois dans l’année, en alternance avec le Ginkgo biloba.
Quand le cerveau est actif, la maladie d’Alzheimer s’éloigne !
Le cerveau d’un sexagénaire peut encore rajeunir de quatorze ans grâce à trois semaines d’exercices intellectuels programmés : voici la conclusion de neuropsychologues de Dublin ! La baisse des performances intellectuelles intervient d’autant plus vite que la cessation d’activités est précoce.
On a remarqué également dans la maladie d’Alzheimer que le gain pondéral s’accompagne d’une amélioration des capacités intellectuelles. Il faut donc éviter à tout prix la malnutrition. Une dernière chose : il y a deux fois plus de maladies d’Alzheimer chez les fumeurs. La consommation de tabac multiplie en moyenne par 2,7 le risque de cette maladie, comparativement aux non-fumeurs. Le risque de démence s’accroît proportionnellement à l’importance du tabagisme. Les grands fumeurs voient le risque de développer une dégénérescence sénile multipliée par trois. Ce qui se comprend très bien car le tabac est très oxydatif d’une part, donc très mauvais pour le cerveau, et d’autre part il est nocif pour les artères. Attention aussi à certains médicaments qui s’attaquent à la mémoire : la prise d’anti-cholinergiques (broncho-dilatateurs) s’est révélée un facteur majeur de détériorations cognitives. Attention aussi aux molécules anticholestérol et anti dépressive.
Parkinson
Même régime et mêmes compléments, car les antioxydants sont primordiaux dans cette pathologie. On y ajoutera un complément alimentaire composé de champignons divers, dont le plus performant en ce qui concerne les fonctions cérébrales, le Lion’s mane (Hericium erinaceus). Un complément très intéressant aussi : un extrait d’huîtres sauvages qui apporte la totalité des oligo-éléments, minéraux et vitamines. Dans la médecine ayurvédique, on utilise depuis des temps très anciens une plante appelée Pois mascate ou Atmagupta(Mucuna pruriens) dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Dans cette maladie, comme dans l’Alzheimer, il faut chercher des intoxications aux métaux lourds : aluminium, mercure des alliages dentaires, cadmium, plomb et autres minéraux toxiques. Le bilan de stress oxydatif, des acides gras, des antioxydants est très intéressant à partir de la cinquantaine. Il existe des laboratoires oeuvrant dans ce domaine. En France, par exemple, le centre Élysée Marbeuf est spécialisé dans ce genre de recherches. L’huile de foie de requin du Groenland facilite l’élimination des métaux lourds, en particulier du mercure. Une cure une fois ou deux l’année serait intéressante en prévention. La quercétine est un nutriment très important aussi dans le Parkinson. On le trouve dans le raisin, le thé, l’oignon et la pomme. Mais il existe aussi un complément de quercétine.
Contrairement à la croyance populaire il faut veiller absolument à l’équilibre parfait des protéines. Un ami me disait récemment que pratiquement tous les clients de son magasin qui avaient suivi un régime végétalien (à la mode à cette époque) assez longtemps (les plus vieux de ses clients) souffraient à différents stades de maladies dégénératives. Et sa maman qui, elle, mangeait de tout, est toujours là, bien en forme ! Mais à l’époque il n’existait pas de compléments…. Si on fait un régime très restrictif il est bon de surveiller la prise de sang, en B12 par exemple, zinc, D3 par exemple.
Hypertension
Il existe trois sortes d’hypertension : l’hypertension essentielle, sans cause connue (elle concerne 95 % des cas). L’hypertension secondaire qui correspond à 5 % des cas et dont la cause est connue (maladies rénales, etc.). Le troisième type d’hypertension est appelée « hypertension de la blouse blanche » : il s’agit d’une tension qui s’élève uniquement lors des consultations médicales. Elle toucherait 25 % des personnes et là non plus il n’y aurait pas d’explication connue. Certains spécialistes attribuent l’hypertension systolique à la rigidité aortique et l’hypertension diastolique à une forte résistance vasculaire. La prévalence de l’hypertension augmente avec l’âge. Elle concerne un minimum de 5 % des personnes d’âge moyen et augmente jusqu’à plus de 30 % chez les personnes octogénaires. En général, les médicaments sont prescrits à vie, car dès l’arrêt de ceux-ci, la tension remonte à sa valeur initiale.
Il existe aussi des traitements naturels.
Une bonne activité physique : comparé aux personnes plus actives et en bonne condition, les sédentaires courent 20 à 50 % de risques supplémentaires de développer de l’hypertension. Marcher est une excellente prévention.
Se relaxer : la méditation, le yoga, le tai-chi, etc., mettent en oeuvre des mécanismes efficaces de lutte contre le stress. Ceux-ci auront un impact favorable sur l’élévation de la tension, notamment systolique.
Réduire le sel : réduire le sel, surtout à partir de 45 ans
La feuille d’olivier
Les feuilles de l’olivier contiennent une substance qu’on appelle oleuropéine (parmi beaucoup d’autres éléments), substance qui permet à l’organisme de mieux réguler sa tension artérielle. Elles contiennent aussi des antioxydants, ce qui est favorable en cas de cholestérol.
Le magnésium
Différentes études montrent un effet bénéfique du magnésium sur la tension diastolique et systolique. En effet le magnésium a non seulement de puissantes vertus antistress mais aussi des propriétés relaxantes sur les artères. Le manque de magnésium rend l’organisme beaucoup plus sensible au bruit, au stress, et à la tension nerveuse. Le magnésium calme aussi l’excitabilité neuronale. On pourrait accompagner le magnésium de taurine car celle-ci estnécessaireau maintien du magnésium dans la cellule et régule l’excès de sodium.
Les bourgeons de l’hypertension
Les bourgeons de cornouiller sanguin sont un remède de l’artériosclérose qui maintient les artères souples, tout en fluidifiant le sang. L’aubépine en bourgeons est aussi un régulateur de la tension artérielle ; elle fortifie le cœur et calme le système nerveux. Les bourgeons se présentent en gouttes que l’on prend avant le repas. En médecine classique, on utilise aussi des diurétiques. Il y a de nombreuses plantes diurétiques Je pense par exemple à tensoline bio qui contient un extrait de feuille d’olivier vasodilatateur, un extrait de piloselle diurétiques et de l’ail noir (fermenté nettoyage des artères).Dans une expérience, la consommation de l’équivalent d’un verre de jus de grenades fermente chaque jour pendant un an, par des patients souffrant d’athéromatose (maladie dans laquelle la paroi artérielle est altérée par des dépôts graisseux) a fait régresser de 30 % les lésions de la carotide (mesures effectuées par échographie). L’athérosclérose est principalement une atteinte de l’intima (tunique interne de l’artère). Il est évident que quand l’état des artères s’améliore, l’hypertension diminue. Obtenir un tel résultat avec un simple jus de fruits, prouve une fois de plus l’importance de l’alimentation.
Élixir de grenade ?
La dégénérescence maculaire liée à l’âge
Comme toutes les affections liées à l’âge, la dégénérescence maculaire augmente avec le vieillissement de la population. 25 à 30 % des plus de 75 ans seraient atteint de sa forme préclinique. La maladie peut alors progresser suivant deux formes : la forme sèche qui cause une perte lente et progressive de la vue et la forme humide qui évolue très vite, de quelques semaines à quelques mois. Les deux formes aboutissent en absence de traitement à la perte de la vue (acuité visuelle inférieure à 1/10). Cette maladie touche la macula, zone de la rétine la plus riche en cellules visuelles et donc responsable de la vision des détails. La dégénérescence des cellules de la macula se traduit par une vision trouble, une tache sombre dans la vision et parfois des déformations des images.
La prévention encore une fois est la meilleure solution. Ainsi le risque pour un fumeur de développer une dégénérescence maculaire est cinq fois plus important que pour un non-fumeur ! Les yeux partent donc en fumée, car le tabac est responsable aussi d’irritation des yeux et de risques de cataracte. L’œil est irrigué par des vaisseaux sanguins, or le tabac est néfaste pour ceux-ci. Il faut donc prévenir l’athérosclérose de toute façon pour une bonne irrigation (huile de noix, de colza, graines de chanvre) Les antioxydants ici aussi sont importants : vitamine E, vitamine C, vitamine A, entre autres. Certaines maladies comme le diabète demandent une attention particulière pour les yeux.
La lutéine
On trouve ce pigment caroténoïde en forte concentration dans la rétine de l’œil et plus précisément dans la macula. La couleur jaune de la macula est attribuable à la présence de lutéine et de zéaxanthine qui doivent être apportés par la nutrition. Ces deux antioxydants sont les plus recommandés pour protéger la vue.
On peut les trouver dans les aliments suivants, par ordre d’importance : chou vert frisé cru, épinard cru ou cuit, feuille de pissenlit crue, pois verts, laitue romaine, courgette crue, laitue frisée crue, laitue rouge, brocoli, chou de Bruxelles, citrouille crue, pop corn, pistache, maïs, kaki, asperge, etc. On trouve aussi des gélules à base de lutéine et zéaxanthine avec d’autres nutriments protecteurs. Une capsule ou deux par jour couvre les besoins. Manger 400 g d’épinards par semaine améliore la pigmentation maculaire de 20 % en six mois.
Le pollen de saule
Sous la forme fraîche et surgelée (sous azote) le pollen de saule offre une protection contre la dégénérescence maculaire puisqu’il est encore plus riche que l’épinard en lutéine et zéaxanthine (teneur en lutéine, en milligrammes pour 100 g : pollen de saule, 144,9, épinards 11,9). On pourrait envisager des alternances avec le pollen de ciste qui lui aussi préserve du vieillissement de l’œil grâce à sa teneur en caroténoïdes, et notamment en zéaxanthine. Il est aussi très riche en antioxydants : une cuillère à soupe contient autant de sélénium que cinq gousses d’ail !
On pourrait compléter ces deux cures de pollen par deux autres cures à vertus vasculaires : le pollen de châtaigner qui redonne souplesse aux capillaires, avec celui de bruyère très riche en rutine qui améliore la microcirculation. En général on conseille des cures de deux barquettes par pollen.
La myrtille
Sous toutes ses formes (jus, purée, fruits surgelés, etc.) la myrtille est bénéfique pour la vue. Pas tellement à cause de sa vitamine C (20 milligrammes aux 100 g), mais surtout pour ses substances flavonoïdes, et son action antioxydante qui protège les petits vaisseaux sanguins de l’œil. En gemmothérapie, on utilise le bourgeon de myrtille (Vaccinium myrtillus) associé au bourgeon de genévrier (grand remède du foie, les Chinois considèrent que la vue est sous l’influence de celui-ci) et à de la silice organique et de la lutéine. L’idée est bonne, on pourrait ajouter 10 gouttes de cette association par exemple à une demi tasse de jus de myrtilles bio, ou une cuillère à café de poudre de myrtille sauvage en cures de trois semaines.
Déminéralisation, décalcification, ostéoporose
La question principale est de savoir pourquoi l’on se déminéralise, l’on se décalcifie, pour en arriver finalement à de graves problèmes d’ossature. Et cela dans des pays comme le nôtre, où il y a abondance de produits laitiers, entre autres. On remarque en premier lieu une carence quasi générale en vitamine D. Or celle-ci est d’une importance capitale pour la fixation des minéraux nécessaires à l’os. (Pour plus d’explications, voir le chapitre sur la vitamine du soleil). De plus, le dosage recommandé en Belgique, en France et sans doute dans d’autres pays européens n’est pas suffisant pour assurer une protection. Beaucoup d’études parlent de 1000 unités, voire 2000 unités de vitamine D par jour pour éviter les fractures chez les personnes âgées. Si l’on ne va pas au soleil, il faut absolument complémenter le régime. Personnellement je prends 3000 unités de vitamine D avec de la vitamine K deux. La vitamine D trois est primordiale toute une série de prévention : cancer, ostéoporose, faiblesse musculaire, hypertension, Parkinson, etc. elle peut contribuer à moduler 12 caractéristiques du vieillissement. Il est bon de vérifier une fois par an la teneur en vitamine D trois dans le sang pour arriver entre 50 et 70 !
L’expérience a démontré qu’il faut éviter à tout prix la carence protéique, or de nos jours beaucoup de personnes ont peur de la viande, ou des œufs, ou des fruits de mer ou du poisson. Or les protéines ne se stokent pas, l’apport doit être renouvelé deux fois par jour. En général, si on est optimiste, on compte 1 g par kilo de poids de protéine pure. Ce qui veut dire en clair que pour une personne de 50 kilos il faut 50 g de protéine pure, que l’on trouvera dans 250 g d’aliments protéinés dans la journée, en plusieurs repas. Les protéines sont de grands fixateurs des minéraux. Avec l’âge, il faut plutôt les augmenter que les diminuer ! Il est bon de rééquilibrer l’acidité du corps, par exemple si besoin par la poudre alcaline du Docteur Jacob ou l’ alca-melisse en comprimés.
L’exercice physique est indispensable
Le système osseux non sollicité comme la nature l’a prévu, dégénère. La marche rapide donne chez la femme des résultats meilleurs que l’hormonothérapie, par exemple.
L’excès de fruits, surtout le matin, est néfaste, notamment à cause des acides qu’ils contiennent, d’autant plus si la personne est maigre et frileuse.
Le manque de sommeil, le tabac, l’excès d’alcool et de sel ont un impact négatif sur la minéralisation
Bien sûr, une nourriture raffinée, déminéralisé en elle-même, ne saura en aucun cas être bénéfique. Il faut prendre l’habitude de manger des aliments plus complets, plus naturels, plus riches en oligo-éléments.
Le silicium organique en cures régulières présente des effets anti-âge intéressants, notamment en jouant un rôle dans la fixation des minéraux, notamment du calcium. Le rôle du silicium organique est multiple, notamment au niveau de la peau, des cheveux et même du système cardiovasculaire. Comme la vitamine D, il va permettre une meilleure calcification.
Et le calcium ?
Tout d’abord, une remarque. Le lait de femme contient 34 mg de calcium pour 100 g , le lait de vache 132 mg. Or ce taux faible de calcium suffit à élaborer l’ossature du bébé. On pourrait déjà constater qu’il vaut mieux un calcium de qualité, même à faible dose. On nous a présenté le lait de vache comme la seule source de calcium, alors que les amandes et les noisettes en contiennent 230 mg par 100 g, le sésame complet 780 mg, la sardine entière 300 mg, les algues de 1000 à 2000 mg suivant le type d’algues. Le brocoli cru (une tige et une fleur) 72 milligrammes, 85 g de saumon avec arêtes 215 mg, le cresson et le persil 150 à 200 mg.
Les produits laitiers ne constituent donc pas l’unique source de calcium, loin ne s’en faut, et certains thérapeutes ont même remarqué une régression des douleurs et de l’arthrose en supprimant ceux-ci. L’OMS a mis en lumière le paradoxe du calcium depuis plusieurs années : on constate que les taux de fractures de la hanche sont plus élevés dans les pays développés où les apports en calcium sont plus importants que dans d’autres pays (Japon, Inde, et Pérou notamment) et où l’apport quotidien n’est que de 300 mg de calcium par jour. C’est sans doute l’équilibre alimentaire global avec beaucoup de légumes, moins de sel, une plus grande diversité des protéines (fruits de mer, poissons, œufs, etc.), ainsi qu’une meilleure activité physique qui peuvent expliquer ce paradoxe. De plus, leur calcium est non seulement naturel mais ne provient pas de produits laitiers (par exemple, le Japon ne consomme pas de produits laitiers). Et par ailleurs, comment expliquer la bonne ossature des animaux sauvages, qui ne consomment pourtant pas de lait ?
Gélules de calcium naturel
En cas de besoin, il existe des gélules de calcium marin à base d’extraits d’algues. Ou les capsules de calcium d’huîtres. À ce propos, le célèbre naturopathe français Robert Masson a été à l’origine de la conception d’un produit à base d’huîtres, os de seiche, et membrane coquillière d’œuf. On obtient alors plusieurs types de calcium naturel avec l’apport de microéléments parfaitement assimilables : calcium, magnésium, manganèse, phosphore, fluor, acides aminés, vitamines, etc.( le calcior)Rien à voir avec le calcium « synthétique », si souvent proposé à haute dose et qui présente des effets secondaires. Ici on obtient du calcium organique de qualité et à petites doses (entre 300 et 400 mg). Il s’agit alors de calcium tel qu’on le trouve dans les aliments, avec tous les accompagnateurs nutritionnels. Ce produit est indiqué dans la fragilité osseuse, la décalcification et la déminéralisation en général. Je conseille aussi ostéoton forte qui contient du calcium d’algues Lithothamme antiacides, de la vitamine K deux, de la vitamine D trois, du bore , et de la vitamine A dans de bons dosage.
Un grand facteur de risque d’ostéoporose : un faible poids corporel
Les femmes dites « de petits poids » sont bien plus exposées que les autres. Mis à part l’âge, (une femme sur trois entre 60 et 70 ans et deux sur trois au-delà de 80 ans souffriront d’ostéoporose) ou un traitement prolongé à la cortisone, le poids est le facteur prépondérant. Mais c’est une indication statistique et donc pas un diagnostic individuel, qui reste toujours le plus important, car alors l’hygiène de vie globale va pouvoir changer les choses. Un grand facteur de risque ignoré : les régimes amincissants déséquilibrés.
Et les hommes ?
De plus en plus d’hommes sont touchés. On estime à l’échelle mondiale que l’ostéoporose frapperait un homme de plus de 50 ans sur cinq. Si 40 % des femmes sont concernées par l’ostéoporose, on oublie souvent que 16 % des hommes le sont également. Et là aussi on retrouve les mêmes facteurs de risque pour l’ossature, comme le tabac, (ou les anciens fumeurs qui pèsent moins de 75 kilos), la diminution de la taille, la corticothérapie, etc. Au Canada par exemple on estime que 1,4 millions de Canadiens sont atteints d’ostéoporose. En Belgique environ 4 % de la population souffre d’ostéoporose, et cela commence à partir de 45 ans, pour arriver environ 18 % après 75 ans !
La gemmothérapie de l’os
Le sapin et le pin de montagne ont une action très intéressante sur la minéralisation. La ronce, le séquoia stimulent la fabrication osseuse. A prendre en cures alternées avec éventuellement le bourgeon de cassis s’il y a douleur, ou avec le bourgeon de vigne s’il y a arthrose. La vigne vierge en particulier pour les déformations des mains.Osteogem est composé de quatre bourgeons ( le séquoia ; la ronce,le pin, et le bouleau ).
Et les cartilages ?
En général il s’agit une arthrose avancée avec usure du cartilage. On peut utiliser alors de la glucosamine et de la chondroïtine qui contribuent à renforcer et à reconstruire les cartilages prématurément usés. On remarque aussi après un certain délai, en général quelques mois, que les douleurs s’atténuent. En tout cas on évite que la dégénérescence des os continue, ce qui est déjà en soi un résultat jamais atteint par les anti-inflammatoires chimiques, qui par ailleurs présentent tous des effets secondaires, parfois importants. On trouve en magasin diététique un extrait de glucosamine et de chondroïtine et soufre organique ,(trimove, et tricartil) mais aussi ,une formule complète qui contient également de la membrane de coquille d’œuf, du collagène de type 2 natif, du MSM, de la silice, de la vitamine C et du manganèse.(cartilaton)
En cas de douleurs très fortes, on pourrait ajouter le Boswellia serrata pour son action anti-inflammatoire et antalgique puissante. C’est une résine d’arbre, utilisée depuis des milliers d’années en médecine ayurvédique. Éventuellement, en alternance avec l’Harpagophytum. Les propriétés anti-inflammatoires de la griffe du diable (son nom commun) sont connues depuis de nombreuses années. Personnellement j’ai toujours obtenu de très bons résultats avec l’Harpagophytum.
Une question de foie !
Le foie à une action directe ou indirecte sur environ 500 paramètres de la santé. La médecine classique s’intéresse peu à cet organe, sinon en proposant des vaccins ou des greffes ou des médicaments chimiques (quand on lit les notices on se demande vraiment si ce n’est pas encore plus toxique pour le foie !) En revanche, les médecines naturelles s’y intéressent beaucoup. Dans la médecine chinoise par exemple, on considère que le foie va avoir un impact en maladie yang (excès) sur, par exemple, l’impatience, la colère, l’irritabilité, les vertiges, les acouphènes, les migraines ophtalmiques, la conjonctivite allergique, la rhinite, l’asthme, les vomissements bilieux, les indigestions, les crampes d’estomac, les urticaires, les règles douloureuses, les kystes ovariens, les bouffées de chaleur, les fibromes, les hémorroïdes. En maladie yin (insuffisance), c’est la peur, le trac, les phobies, la myopie, l’hypotension, la colite, la digestion lente, l’insuffisance de bile, la constipation, les varices, et les tremblements nerveux qui vont en découler.
En naturopathie on attache une grande importance au foie. Notamment en évitant de l’intoxiquer en permanence par des aliments issus de l’agriculture chimique et en privilégiant les aliments bio. Déjà ainsi on évite pas mal de polluants, conservateurs, colorants, résidus de pesticides etc… Dans la mesure du possible, on choisit des remèdes naturels, en n’utilisant la chimie que lorsque c’est vraiment nécessaire. Dans mon cas, depuis plus de 35 ans je n’utilise plus d’antibiotiques, car j’entretiens « mon terrain » afin d’éviter les infections et lorsque malgré tout cela arrive j’utilise alors la batterie naturelle : propolis, thym, origan, pépin de pamplemousse, etc. Jusqu’à présent cela a toujours marché.
On conseille de drainer le foie plusieurs fois par an mais surtout au printemps, puisque dans la médecine chinoise ancienne le printemps correspond à l’élément bois, associé au foie et à la vésicule biliaire. Si le foie n’est pas en bonne santé, la vision peut en souffrir aussi. On peut être sujet à une fatigue oculaire, des yeux rouges et secs, à une plus grande sensibilité aux allergies. Il est bons en cas d’hémorroïdes aussi de soigner le foie : les médecins chinois ne disait-il pas : l’anus est l’œil du foie !
Il existe des rythmes de passage de l’énergie dans les méridiens ; celui de la vésicule biliaire se situe entre 23 heures et une heure de matin. L’heure du foie suit immédiatement : de une heure à trois heures du matin. Si par exemple on se réveille systématiquement à ce moment-là, il est alors temps d’effectuer un drainage du foie, et alors peu importe la saison.
Drainage du foie
Il existe des préparations de plantes par exemple pour le foie gras ,hepatonash une synergie de quatre plantes (Chardon Marie artichaut desmodium pissenlit) et heparton avec du chardon marie, du curcuma, de l’artichaut sauvage, de la choline et de la vitamine E qui favorisent un métabolisme normal des graisses. Je conseille souvent l’aubier de tilleul dans le cas où il faut améliorer la vésicule biliaire et le rein.
De toutes façons, il est conseillé, au printemps, même et surtout si l’on est en bonne santé, de faire cette cure, afin d’optimaliser l’équilibre énergétique du foie. On constate alors souvent une amélioration générale, et des symptômes qui s’améliorent, qui paraissent à première vue ne rien à voir avec le foie tels que, varices, hémorroïdes, allergies, migraines, fatigue.
Le bouclier du foie
Le Desmodium ascendens est une des plantes les plus protectrices du foie. Elle régénère et protège la cellule hépatique. Je la conseille régulièrement lors de chimiothérapie, ou de polythérapies médicamenteuses, ou en cas d’abus d’alcool. Elle prévient les effets secondaires, et permet une meilleure digestion. Grâce à cette plante on peut supporter beaucoup mieux les médicaments. En traitement de fond elle sert aussi dans les allergies comme le rhume des foins. On peut éventuellement l’associer avec le Chrysanthellum americanum qui soulage le foie également dans les intoxications hépatiques d’origines diverses (action également sur le cholestérol, la microcirculation et les lithiases). En cas de repas riche en alcool, gélules de chrysanthellum avant et une gélule après !
Un bon avocat pour le foie
Selon des chercheurs japonais, la chair d’avocat contiendrait des principes actifs protégeant la glande hépatique de diverses agressions. Sur 22 fruits différents, c’est l’avocat qui a la meilleure capacité de réparer les dommages (étude sur les animaux). Un avocat contient autant d’antioxydants qu’une demi tasse de brocoli cuit. Bien qu’il soit riche en matières grasses, celles-ci sont surtout constituées de graisses mono insaturées, comme l’huile d’olive, très bonne pour la prévention des maladies cardiovasculaires. C’est le fruit le plus riche en phytostérols (réduit le mauvais cholestérol). De plus, il permet une meilleure absorption des caroténoïdes (bêta carotène et lycopène). Riche en fibres, il est anticonstipation et antidiabétique. Bref, c’est vraiment bon, l’avocat !
Prostate, quand tu nous tiens !
L’hypertrophie bénigne de la prostate, touche en particulier les hommes de plus de 50 ans (1 sur 2 à 50 ans).. La fréquence augmente avec l’âge. Après 60 ans, 60 % des hommes souffrent de troubles de la prostate et ce chiffre passe à 90 % après 85 ans.
Lorsque la prostate « gonfle », elle compresse l’urètre et des signes de troubles urinaires apparaissent : envie répétée d’uriner, de jour et parfois aussi la nuit, nécessité de pousser pour uriner, faiblesse du jet et gouttes retardataires à la fin de la miction. Comme l’urine n’est pas été évacuée convenablement, parfois il y a risque d’infection.
Cette maladie n’a rien à voir avec un cancer de la prostate, mais elle est gênante surtout lorsqu’elle oblige à se réveiller plusieurs fois la nuit. Car alors, c’est tous les équilibres de la sante qui peuvent en souffrir, suite au mauvais sommeil. L’idéal est, comme d’habitude, une bonne prévention. Les aliments-remèdes comme l’oignon, la graine de courge, les huiles riches en oméga 3, le pollen (en particulier le pollen de saule congelé), les aliments riches en zinc comme l’huître, le pain complet, les légumineuses, le poisson, doivent figurer régulièrement au menu. En phytothérapie, certaine plantes sont irremplaçables, soit en prévention en cure quatre fois par an, soit en curatif plus régulièrement.
Les plantes de la prostate : l’épilobe a petite fleur (Epilobium parviflorum) est riche en bêta-sitostérol (qui diminue le volume de la prostate et augmente aussi le flux urinaire). Une activité anti-inflammatoire et une régulation de deux enzymes impliquées dans l’hypertrophie a été démontrée. Ce sont surtout les herboristes, à travers l’expérience de nombreuses personnes, qui ont révélé l’effet bénéfique de l’épilobe.
Le Serenoa repens ou Sabal serulata, ou palmier de Floride (palmier nain ou saw palmetto) est lui aussi irremplaçable, ainsi d’ailleurs que le prunier africain (Pygeum africanum). La racine d’ortie soulage aussi le problème urinaire lié au volume de la prostate. Il existe des compléments alimentaires faciles d’emploi qui contiennent ces plantes. L’idéal est de les varier car chaque préparation apporte des concentrations parfois différentes mais intéressantes, avec des combinaisons de plantes différentes aussi. Hormis l’épilobe à petite fleur qui s’utilise souvent en tisane, les autres plantes se trouvent en gélules. Une mention spéciale pour une préparation : Fytostar Promanil qui est un complexe complet pour homme, à la racine d’ortie, de graines de courges, de maca, de zinc, de sélénium, de vitamine E, de vitamine B six, de palmier africain et au sabal ; pour un bon entretien de la prostate et de favoriser une meilleure miction !
En gemmothérapie, c’est surtout le bourgeon de séquoia qui est utilisé notamment dans la prostatite chronique et l’adénome, cela d’autant plus qu’il combat la fatigue sexuelle et qu’il a une action stimulante générale. Avec, pourquoi pas, le bourgeon de chêne qui stimule la sécrétion de testostérone. On pourrait éventuellement ajouter le bourgeon de cassis si l’inflammation est forte.
En cas de fatigue sexuelle
pourquoi ne pas essayer les plantes telles que la maca (Lepidium meyenii), qui tonifie l’organisme, et notamment la sexualité. C’est un tubercule très riche en vitamines et minéraux utilisé dans la médecine traditionnelle péruvienne. Ou encore les capsules d’huîtres très revitalisantes. Sans oublier le fameux ginseng la racine de longue vie. Aujourd’hui, la retraite n’a rien d’une retraite sexuelle. Vivre vieux, en bonne santé, et s’aimer jusqu’au bout de la vie, c’est tout à fait possible !
La constipation
Après 65 ans, on estime qu’une personne sur deux se plaint de constipation. En général la constipation augmente avec l’âge, car toutes les fonctions de l’organisme diminuent et il peut s’y ajouter une faiblesse musculaire. De plus, les maladies chroniques aggravent le risque de constipation, notamment la maladie de Parkinson, certains déséquilibres de la thyroïde, la dépression, etc. Certains médicaments comme les opiacés, les anticonvulsivants, les anticholinergiques, certains anti-acide, les diurétiques, les antihypertenseurs, le fer favorisent aussi la constipation. Il est donc important de vérifier la notice des médicaments.
Avec l’âge, la sensation de soif diminue, ce qui aggrave la constipation. Un minimum de liquide est nécessaire au fonctionnement intestinal. Attention aussi aux diurétiques ! Bouger est absolument nécessaire pour améliorer la motricité intestinale. Ne pas contrarier le réflexe du besoin d’aller à selle, car alors une paresse s’installe. Ici encore, bien manger est extrêmement important, notamment les aliments riches en fibres comme le pain complet, les légumineuses, les fruits et les légumes, les huiles pressées à froid notamment d’olive, (avec éventuellement un peu d’huile bio de lin 1/3 pour 2/3 d’olive). Il existe une fibre très intéressante car très douce : le psyllium. Une firme belge a eu la bonne idée d’ajouter à la poudre de psyllium des probiotiques pour favoriser et rééduquer le transit intestinal (on dilue une cuillère à café dans un peu d’eau et on boit un grand verre après). À ce sujet il est très conseillé de boire du jus de pruneaux. En effet le pruneau est non seulement riche en antioxydants, en vitamines et minéraux, mais aussi en fibres. De plus, il est agréable à boire. Il existe aussi des cubes de fruits et fibres à base de figue, datte, rhubarbe, etc. pour les personnes qui ont besoin de fibres supplémentaires. Un demi-cube le soir avec un grand verre d’eau peut suffire. En traitement de fond on pourrait conseiller le bourgeon d’airelles, surtout s’il y a inflammation. En cas de problèmes de sécrétion biliaire, de l’artichaut-pissenlit va bien aider le transit. Parfois il est très important de régénérer la flore intestinale par des pré- et probiotiques, car non seulement ceux-ci réduisent la constipation, mais ils préviennent aussi le risque de cancer colorectal. De plus, ils améliorent l’assimilation des minéraux et des vitamines, sans oublier leurs multiples rôles dans la bonne santé..Ils ont également une action favorable sur les ballonnements et la fermentation. Un petit coup de cœur pour le Philobiotic une poudre de probiotiques à préparer soi-même. Comme laxatif très doux, on choisira une tisane contenant de la mauve, par exemple. Un bon vieillissement se prépare et surtout s’entretient…. Je vous souhaite une longue vie et surtout la meilleure santé possible… devenons chacun partisan de notre santé. Je reste à votre disposition pour tous renseignements, cordialement Daniel gramme herboriste naturopathe
Vous trouverez beaucoup d’informations dans mon livre Centenaire ? Pourquoi pas ! C’est d’ailleurs un des chapitres de mon livre que j’ai remis à jour……(p225)
Dans ce livre pratique, d’une lecture aisée et plein de bon sens, découvrez les réponses à des questions aussi importantes que celles-ci :
Faut-il manger moins en vieillissant ?
Dépistage ou prévention, que choisir ?
Le vin, source de longévité ?
Faut-il combattre le cholestérol à tout prix ?
Comment s’assurer une bonne immunité ?
Pourquoi la femme vit-elle plus longtemps ? Etc.
Vous y trouverez des solutions pour éviter le maximum d’erreurs qui précipitent ou aggravent les maladies et la dégénérescence, en optant pour des pratiques naturelles afin d’éviter les remèdes et autres « béquilles » synthétiques. Résultat d’observations d’une trentaine d’années sur les personnes âgées qui conservaient une bonne santé et une bonne vitalité sans médicaments, cet ouvrage est une synthèse pratique qui permettra aux lecteurs d’avoir une vue d’ensemble sur la longévité.
Pour faciliter la compréhension des lecteurs, le livre divisé en 32 chapitres permet d’aborder au fur et à mesure les divers paramètres de la santé. Il est le résultat d’observations directes sur les différents modes alimentaires et régimes de vie au travers de consultations d’iridologie et de naturopathie appliquée.L’objectif principal de cet ouvrage est d’aider le maximum de personnes à vieillir harmonieusement en restant jeune et en excellente santé. Vous comprendrez comment mieux vivre pour vieillir autrement et, pourquoi pas, après tout : devenir centenaire ?
Ci-joint quelques liens de produits particulier pour des infos
L’élixir de grenade https://boutiquesante.be/fr/accueil/480-elixir-de-grenade-500ml-dr-jacob-s.html
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Le desmodium https://boutiquesante.be/fr/accueil/498-curadesmo-desmodium-adscendens-300ml-curador-.html
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Le pollen de saule https://boutiquesante.be/fr/accueil/514-pollen-cru-saule-250g-l-abeille-heureuse.html
Le pycnogénol https://boutiquesante.be/fr/complements-alimentaires/235-pycnogenol-ultra.html