Il existe une prévention généralisée dans la population qui est une prévention passive! C’est-à-dire que l’on cherche régulièrement par exemple à dépister des maladies comme le cancer du sein ou celui de la prostate. Chaque année par exemple, ou tous les 2 à 3 ans, on cherche à savoir si il n’y a pas des marqueurs cancéreux, par exemple (pour le côlon également) . Mais je constate que la plupart des gens ne font rien pour éviter la maladie ! C’est ce que j’appelle une prévention passive, ce qu’on attend, c’est espérer de ne jamais avoir de cancer.
Toujours est-il qu’en aucune façon, on ne prévient la maladie !
Et d’année en année, on vient au dépistage sans rien changer à sa vie. En espérant tout au plus échapper à cette « malédiction ». On peut fumer et boire, manger n’importe quoi, avoir une vie tout à fait irrégulière et dissolue, peu importe, puisque l’on est suivi par la médecine. Cela d’autant plus qu’aucun conseil de prévention pratique n’est donné. Et puis un beau jour, on vous annonce qu’on a détecté une anomalie, qu’il faut faire une biopsie pour en avoir le cœur net… Et quand le résultat est là on vous annonce un cancer, en précisant parfois « grâce à nos soins nous allons pouvoir vous traiter rapidement ». On pourrait répliquer, j’aurais préféré que vous me disiez ce qu’il fallait faire pour ne pas l’avoir ! Cela aurait été une véritable médecine. Prévenir les maladies, au lieu de les dépister et de les traiter quand elles sont là sans rien faire pour les éviter. La prévention est devenue pharmaceutique et médicale. Un peu comme une certaine agriculture qui est devenue une technique de pathologie végétale. (C’est les termes, employé par un ingénieur agronome). On est dans le même schéma. Utiliser la chimie et la pharmacologie à tout va. La terre n’est plus qu’un support, la ferme, une exploitation agricole. Le fermier une sorte de chimiste…à la merci de grande groupes qui imposent leurs prix. Finalement, il y a un appauvrissement général, la terre comprise.
La première mesure de bon sens en prévention : choisir une alimentation bio
En effet, il faut retourner à ce que l’humanité a toujours connu : une qualité alimentaire de bon sens. L’agriculture biologique, où bio dynamique, est plus qu’un retour en arrière, c’est une agriculture moderne, avec les acquis aujourd’hui et le savoir ancestral ! Il n’y a pas de véritable prévention sans qualité alimentaire. De plus, en 50 ans la planète a été plus polluée que sur des millions d’années !
Choisir des aliments bio est une responsabilité envers nos enfants et nos petits-enfants :
«Nous n’héritons pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons à nos enfants.»
(Proverbe Africain)
Manger équilibré, sans dogme aberrant
L’homme est omnivore, plus sa palette est large, plus il vivra longtemps. Car comme cela, il évitera plus facilement les carences. Plus on avance en âge, plus les carences sont catastrophiques. Dans le vieillissement, il faut éviter tout régime carencé. Il faut souvent manger plus, et en particulier les protéines. Ce sont des aliments de reconstruction, d’autant plus nécessaires quand le corps vieillit, et il n’y a pas de stockage de protéines ! Ce que l’on a mangé le matin, est éliminé à midi…
Attention : perdre du poids en vieillissant, est souvent perdre du muscle, c’est-à-dire la capacité de résistance, et d’une meilleure immunité.. En cas de coup dur, d’accident, ou d’opération, la dénutrition protéique et calorique est catastrophique ! Les chances de bon rétablissement en bonne santé diminuent fortement, la possibilité de contracter une maladie nosocomiale est multipliée.
Les bases d’une bonne alimentation
Outre les protéines, en général 1 gramme par kilo de poids (en protéines pures) voir 1 g 25 par kilo de poids pour les seniors, ou en cas de grosse activité ou stress. Il faut évidemment manger des légumes et des fruits crus et cuits. Pour les fruits, il faut être extrêmement prudent en cas de frilosité, de mauvaise circulation, de ballonnement, de décalcification, de maigreur. Manger cinq fruits par jour pour ce genre de personne est une aberration. De plus, la qualité biologique du fruit est très importante. En schématisant on peut dire qu’une pomme bio mangée avec la pelure, équivaut à deux ou trois pommes chimiques.
Avec les protéines, les fruits et légumes, il existe une autre variété d’aliments : les glucides. Les céréales, si possible complètes ont de tout temps été la base d’une bonne santé. Faut-il manger sans gluten ?
On constate de plus en plus d’intolérance au gluten, le gluten est un mélange de protéines combinées avec de l’amidon de certaines céréales.
Il déclenche chez certaines personnes des réactions immunitaires qui conduisent à une inflammation chronique du colon. De nombreux symptômes peuvent paraître : anémie, gaz, migraines, ballonnements, constipation, diarrhées, etc. etc. Quelle est la cause de ses nombreuses intolérances ? Céréales modernes ? Certains chercheurs pensent que les métaux lourds seraient responsables : amalgames dentaires, tabac, vaccin (les conservateurs, comme le mercure ou l’aluminium), les pesticides, les différents additifs, les conservateurs…
La muqueuse intestinale devient « poreuse ». Résultat : certaines molécules passent à travers la membrane qui normalement protège l’organisme, cela va déséquilibrer tout l’organisme. On parle même de troubles psychiatriques. En cas de doute, on peut supprimer, le blé, le seigle, l’orge, l’avoine et remplacer ces céréales par d’autres sans gluten : riz, millet, teff, fonio, sorgho, maïs, sarrasin, tapioca et quinoa. Bien sûr, la pomme de terre et la patate douce sont dépourvues de gluten. Il est déjà fort intéressant d’utiliser des céréales anciennes pour le pain comme l’épeautre, le petit épeautre, le kamut élaboré avec du levain naturel ! Bio bien sûr. Il serait utile aussi de rétablir la perméabilité intestinale, par des oméga 3, de l’huile de bourrache, des probiotiques, et aussi une poudre à base de glutamine, un acide aminé qui nourrit les cellules intestinales et les répare, du curcuma aux propriétés anti-inflammatoires, et de l’aloe vera, qui va jouer le rôle de régulateur intestinal et de régénérateurs tissulaires. Une préparation contient tout cela : le digilance. Je conseille régulièrement ce produit en cure de trois mois.
Pour le lait, là aussi, il faut un peu tester : le système Mora et physio-spect peut déjà donner quelques indications. Bien entendu, la qualité du lait et de son traitement ont une importance capitale ! Beaucoup de tests allergiques, sur prise de sang, sont réalisés avec des aliments de l’agriculture intensive, n’oublions pas, ce détail important !
Rien ne sert de tout supprimer si la santé est bonne. Et que la nourriture est de qualité. Car la gastronomie, le plaisir de manger, est une base irremplaçable pour une bonne santé. Si l’on mange sans goût, des aliments fades, la santé va très vite se dégrader.
Quelques éléments protecteurs
Les oméga trois
Dans tous les peuples bonne santé qui vivent longtemps, on retrouve un taux d’oméga trois dans le sang trois fois supérieur aux autres populations. Près de chez nous, c’était le cas des crétois. Ils utilisent énormément huile d’olive pressée à froid qui n’en contient pas ! Et pourtant il y en avait dans leur métabolisme. Les chercheurs ont trouvé la raison de ce mystère : ils mangent régulièrement des escargots et des plantes sauvages riches en oméga trois. Une étude en double aveugle à Lyon, par Serge Renaud et le cardiologue Michel de Lorgeril, a démontré déjà après 27 mois, une régression des maladies cardio-vasculaires allant jusqu’à 70 % ! Pour remplacer les escargots sauvages et les plantes médicinales riches en oméga trois, on avait donné une margarine fabriquée spécialement pour l’occasion à base de colza. L’huile de colza a un rapport oméga trois, oméga six très bon. On trouve également les oméga 3, dans les graines de lin ou de chanvre, dans huile de noix, par exemple. Il existe aussi le Philobio qui a un rapport oméga 3 et oméga 6 très bon. La farine de lin est obtenue par un procédé breveté de thermo-extrusion garantissant une biodisponibilité des oméga-3 sans oxydation. Philobio est le premier et le seul aliment biologique complet qui permet de retrouver rapidement dans notre corps l’équilibre naturel oméga 3 et 6 indispensable à la qualité des membranes cellulaires fondement de la vie et du fonctionnement de l’organisme.
La consommation régulière de Philobio restaure l’équilibre naturel des graisses, régule le taux de cortisol et le taux de sucre dans le sang ce qui a pour effet d’éliminer progressivement les mauvaises graisses abdominales.
Vitamine D3
La carence est générale, car on la trouve essentiellement en allant au soleil. Elle agit sur tous les métabolismes : maladie cardiaque, cancer, maladies auto-immunes, ostéoporose et décalcification, infections, faiblesse musculaire, moral, diabète… On lui découvre de plus en plus de vertus. Personnellement, je prends des petites doses chaque jour , car physiologiquement, je pense que c’est mieux ainsi qu’une grosse dose de temps en temps. Certains spécialistes parlent de 2000 unités, voire 3000 unités par jour. Une prise de sang permet de facilement préciser le dosage. Il existe un climat hostile aux nutriments, dans la médecine. Et pourtant, dans la naturopathie, on estime cela irremplaçable. En pratique, on constate que les personnes qui prennent des suppléments, conserve ou retrouve une bonne santé plus rapidement. Ce qui permet de ne pas utiliser ou très rarement les molécules chimiques ! On observe par contre souvent que les « critiqueurs » de compléments, prennent pas mal de médicaments ou les prescrivent massivement ! Bien entendu il faut des compléments de qualité, non surdoses, et bien choisis ! Le conseil du thérapeute ou du conseiller bien formé est souvent indispensable.
Le magnésium
Un autre élément, qui manquent souvent dans nos sociétés suite au stress permanent que nous vivons. En effet par différents mécanismes, le stress fait fuir le magnésium. De plus, il faudrait manger plus de 3000 calories pour trouver suffisamment de magnésium. Le manque de magnésium est une des causes de fatigue, de perte d’énergie, de nervosité, d’insomnie, de tremblements, d’irritabilité, de pulsations cardiaques irrégulières.
Il est nécessaire dans pratiquement toutes les maladies, y compris dans les tensions d’origine émotionnelle (l’hypertension) et les allergies. Il améliore le transport et l’utilisation du glucose dans les cellules. Il est utile aussi dans les maladies virales pour augmenter l’immunité.
Autres compléments alimentaires parfois nécessaires : sérum de quinton et comprimés d’huîtres, dans les fatigues chroniques.
Lait de jument et zinc bardane, dans les problèmes de peau. Pycnogenol et vigne rouge pour la circulation. Olivier, ail et hibiscus dans la tension élevée. Pro biotiques, et champignon shiitake dans les déficits immunitaires etc., etc.
Il est préférable d’utiliser les compléments alimentaires naturels plutôt que synthétiques : la nature est irremplaçable ! Elle a prévu un tas de cofacteurs, et de nutriments divers pour accompagner les vitamines et minéraux.
Comment utiliser les différentes approches naturelles ?
Naturopathie, gemmothérapie, phytothérapie, huile essentielle, oligo-éléments, vitamines, homéopathie, organo thérapie, élixir floraux (fleurs de Bach)…
Quelques cas pour mieux comprendre cela :
Infections chroniques : le réglage alimentaire naturopathie est primordial, car toutes carences ont un impact immédiat sur la santé. On va réguler les surplus et supplémenter les carences, et cela d’une manière individualisée. Différentes techniques (iridologie, questionnaire, etc.) vont permettre aussi de détecter les points faibles. Fatigue hépatique, stress permanent, insomnie etc. un grand générateur hépatique par exemple est le desmodium. On peut utiliser le figuier pour mieux dormir etc., car chaque cas est particulier. Pour améliorer le terrain, on va utiliser en cure le champignon shiitake avec de la vitamine D. Des préparations d’huiles essentielles anti-infectieuses en usage externe en cas de besoin vont juguler l’infection (ravintsara, niaouli, eucalyptus radié par exemple). La propolis est une merveille également. En ampoules, en gouttes, en gélule, en spray, suivant l’infection. Je n’ai jamais été déçu de la propolis.
Cholestérol : l’alimentation méditerranéenne a fait ses preuves, en prévention cardiaque. On peut bien entendu essayer quelques remèdes naturels :. Le chrysanthellum Americanum est une plante intéressante aussi dans ce cas. Certaines firmes ont mis au point des remèdes à base d’ail, fermenté sans odeur avec de la lécithine de soya. Kyolic + Lécithine (effet bénéfique sur la santé du cœur et des vaisseaux, sur le taux de cholestérol, la fonction hépatique et le système immunitaire ).Ce qui est pas mal du tout. Il existe aussi le vieux remède naturel à base de levure de riz rouge et berbérine.
Un excellent thé pour le cholestérol est le hao ling, qui a d’ailleurs fait l’objet d’une expérimentation, très réussie. Bien entendu il faut revoir l’alimentation et surtout le mode de vie, si ce dernier n’est pas bon. Il ne faut jamais oublier que c’est le mode de vie qui protège
Allergies : certains spécialistes pensent que d’ici 25 ans nous seront tous allergiques ! Elle progresse de plus en plus. On a incriminée la pollution, l’hygiène trop rigoureuse, le déséquilibre immunitaire, notamment de la flore intestinale. Toujours est-il que si l’on est allergique, on peut toujours essayer quelques remèdes naturels : le célèbre naturopathe Robert Masson qui a d’abord été mon professeur et mon ami a mis au point un remède efficace antiallergique à base d’œuf de caille, de desmodium, de cassis, de navet et d’enzymes digestives. Qui s’appelle allergor, c’est une approche naturelle pour améliorer le terrain allergique ! On peut aussi simplement essayer le bourgeon de cassis, qui déjà fait pas mal de bien. J’ai remarqué combien la flore intestinale était importante pour la bonne santé générale mais aussi pour les allergies . Je conseille régulièrement des probiotiques notamment le Philobiotic . Il existe bien sûr des probiotiques très intéressants, que je ne peux tout citer mais le Philobiotic est totalement original et unique car il apporte les 24 souches probiotiques essentielles à la production des neuromédiateurs (Sérotonine, Dopamine, GABA) et que son mode d’administration est comparable à celle apportée par la maman à son nourrisson lors de l’allaitement. « Celui qui attend d’être malade pour se soigner est semblable à celui qui se met à creuser un puits quand il est sous les tourments de la soif » dit le proverbe chinois ! Mettons-le en pratique en entretenant notre santé le mieux possible dès à présent.
Daniel gramme
Naturopathe herboriste